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109. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXVIII. Des Contre-tems de côté de plusieurs sortes. » pp. 168-174

Pour le faire du pied droit ayant le gauche devant, à la quatriéme position le corps posé dessus, il faut plier & vous relever en sautant sur le même pied, & la jambe droite qui est derriere se passe devant dans le même tems que vous pliez, & se tient en l’air fort étenduë pendant ce premier mouvement ; mais vous reprenez de suite un second mouvement en pliant sur le pied gauche, ce qui vous rejette sur le pied droit en formant un jetté : ainsi ce pas est composé de deux mouvemens differens, sçavoir, plier & sauter sur un pied ; puis plier sur le même pied, & se rejetter sur l’autre.

110. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

La Lorette plébéienne tient aussi à la conservation de quelques phrases favorites. […] Le portier dit au maître d’hôtel : Tiens ! […] Il se dit : Tiens ! […] Heureusement un marchand de savon de Windsor ramena la Lorette sur le sol natal et fit les frais de retour, à condition qu’elle tiendrait pendant six mois, comme demoiselle de comptoir, son magasin de parfumerie. […] Dans une tournée de recrutement le préfet arrive dans la commune : « Tiens, c’est toi, Élisa ! 

111. (1852) Tableau de Paris. Chapitre XII « [Chapitre XII. Extrait] » pp. 104-108

Chaque gouvernement a voulu tenir ce théâtre sur les fonts de baptême. […] Quand le lion est pris dans un filet, tenez pour certain que jamais le rat de l’Académie de musique ne songera, comme celui de la fable, à ronger les mailles du filet.

112. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Joies. » Les entrefilets destinés à tenir l’attention du public en éveil se multiplient. […] Le public était tenu au courant du travail des répétitions. […] Est-elle en l’air ou bien se tient-elle sur un pied ? […] Je tiens d’un grand amateur de l’Opéra de Vienne, d’un fidèle et fervent admirateur des sœurs Elssler, que jamais le fils de Napoléon (puisqu’il faut le nommer) n’a vu ni au théâtre, ni ailleurs, l’artiste pour laquelle on lui a prêté de si tendres sentiments. […] C’était ne tenir aucun compte de la réalité vivante qu’était Fanny Elssler ; c’était méconnaître sa personnalité artistique, qui était faite pour exprimer la vérité de la passion terrestre et qu’une éducation classique avait habituée à dessiner des lignes précises, à fixer la beauté concrète.

113. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »

Les Poétiques, qui devaient nécessairement paraître les plus ingénieux, tenaient pour la plupart du fond des deux autres.

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