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73. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55

Je termine ma lettre par une observation, et je dis qu’au milieu de tant de gout et de magnificence, à une époque où les sciences, les arts et les lettres avoient acquis tant de splendeur, dans un moment où les Le Brun, les Mignardet leurs successeurs acquirent par une foule de chefs-d’oeuvre des titres à la gloire, où cet art et celui de la sculpture rivalisoient. en talons et en génie avec ce que les artistes Grecs et Romains créèrent de plus parfait, dans un instant où les Corneille, les Racine et les Molière avoient surpassé les poëtes de l’antiquité ; ne sera-t-on pas étonné de voir dans les fêtes, et les spectacles pompeux de la cour, le costume le plus ridicule et le plus barbare, les allégories les plus triviales ?

74. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

Sa petite sœur, qui ne la quittait jamais d’une semelle, lui marchait derrière les talons en larmoyant à l’unisson.

75. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

« A cette époque, mademoiselle Aurélie représentait (à la répétition) l’Amour avec des bas de laine noirs, dont les défauts avaient été corrigés en fil blanc ; la fille de Danaüs laissait entrevoir aux coulisses la forme de son talon, qu’une chaussure trop vieille refusait de couvrir ; la sœur des Grâces gesticulait fort peu, de crainte qu’on n’aperçût sous son bras un morceau d’étoffe dont la couleur fût plus vive que celle de la robe, ce qui eût fait soupçonner la réparation de quelque brèche.

76. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Pour la mazurke, elle endossait le dolman, la pelisse et le talpack madgyares ; dans la cracovienne, elle portait une veste d’officier écrasée de chamarres, des bottines à talons d’acier et des plumes de coq au schapska.

77. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Mais lorsque les Anglais brodent cette Danse, ils frappent la terre du talon et de la pointe alternativement ; ils ont beaucoup de pas compliqués dans ce genre, qui ressemble un peu à la cosaque. […] C’est un composé de grimaces ; le danseur s’assied presque sur les talons ; cependant on l’ennoblit un peu en la polissant, c’est-à-dire, en ne chargeant pas les mouvemens.

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