Un jour un Pantomime d’une trop petite taille entra sur la scène, pour représenter Hector : Voilà le Fils, s’écria la multitude, où est donc le Père ? Un Danseur qui représentait Capanée était d’une taille gigantesque.
Le génie des trois Danseurs qui embrasseront particuliérement ces genres, doit être aussi différent que leur taille, leur physionomie & leur étude. […] La taille qui convient au sérieux est sans contredit la taille noble & élégante. […] La taille qui est propre au demi-caractere & à la Danse voluptueuse est sans contredit la moyenne ; elle peut réunir toutes les beautés de la taille élégante. […] Les physionomies ainsi que les tailles doivent différer. […] La noblesse de sa taille, le caractere aimable de sa figure, la tendresse de son expression, ne l’auroient pas servi dans des rôles où il n’est pas nécessaire de ressembler à un homme de condition.
Camargo, quitteroient le genre qui ne leur convient pas. pour prendre celui qui s’ajusteroit le mieux à leur taille et à leurs moyens physiques1. […] La danse plus riche en hommes nous offroit le Grand Dupré ; je dis grand, parce qu’il l’étoit de taille, et qu’un autre Dupré étoit bien plus petit que lui sous tous les rapports.
[14] Appliquez-vous à ne pas confondre le genre ; il n’y a rien de plus mauvais goût qu’un danseur d’une taille majestueuse et propre au genre sérieux, qui vient danser, dans un ballet comique, un pas villageois : comme il n’est aussi rien de plus ridicule qu’un danseur d’une très petite taille, d’une structure ramassée, qui a la prétention de s’affubler d’un habit héroïque, et qui cherche à se dessiner dans un adagio . […] Un mime d’une petite taille représentait à Antioche le rôle d’Hector ; le public s’écria Astyanatem videmus, ubi Hector est ? […] Vestris, se livre à tous les genres ; le travail et les bonnes leçons le feront parvenir ; mais que celui qui est doué d’une taille avantageuse adopte absolument la danse noble, et que celui qui n’a qu’une taille moyenne, se livre au demi-caractère, aux pas d’agilité et au genre pastoral.
Le jeu scénique n’ajoute rien aux grandes fresques de Wagner : il les gâte plutôt, parce qu’il les ravale à la taille et à la présence des interprètes.