Alors Pluton se servant d’une occasion si favorable, sortit des Enfers pour enlever cette belle Nymphe endormie. […] Neptune commença ainsi : Taisez-vous, flots impétueux ; Vents, devenez respectueux : La mere des Amours sort de mon vaste Empire : THÉTIS. […] Alors l’on vit Venus sortir de la mer, sur un Trône de nacre, environné de Néréïdes, & peu après être enlevée au Ciel par Phosphore & les Heures. […] Après cet avant-Balet, des Princes & des Princesses de ces quatre Parties de l’Europe, sortirent du Globe, & danserent une Entrée majestueuse & digne de la grandeur de leurs Empires. […] Au troisiéme acte, Atlas avec les trois autres Muses, firent sortir l’Afrique du Globe, en chantant ces Vers.
Il reste seul avec son laquais, il donne des ordres, et sort. […] Il sort de ce Volcan beaucoup de spectres et de Furies qui tourmentent Don Juan.
Sur un grand Nuage porté par les Vents, on vit l’Apparence vêtue de couleurs changeantes : son corps de jupe était parsemé de glaces de Miroir, elle avait des Ailes avec une grande queue de Paon, et paraissait comme accroupie sur une espèce de Nid, d’où sortirent en foule les Mensonges pernicieux, les Fraudes, les Mensonges agréables, les Flatteries, les Intrigues, les Mensonges Bouffons, les Plaisanteries, les jolis petits Contes. […] On aperçut alors une Horloge immense à sable, de laquelle sortirent comme en triomphe les Heures et la Vérité.
L’Europe vêtue en Reine en sortit la première suivie de ses filles, la France, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, et la Grèce. […] Cette suite nombreuse dansa un avant-Ballet ; et des princes de toutes les nations qui sortirent du globe avec un cortège brillant, vinrent danser successivement des Entrées de plusieurs caractères, avec les personnages qui étaient déjà sur la Scène. Atlas fit ensuite sortir dans le même ordre les autres parties de la Terre, ce qui forma une division simple et naturelle du Ballet, dont chacun des Actes fut terminé par les hommages que toutes ces Nations rendirent à la jeune Princesse d’Angleterre, et par des présents magnifiques qu’elles lui firent.
Souverains dans leurs maisons, ils n’en pouvaient sortir sans se voir coudoyés par des égaux, et ils se renfermaient machinalement chez eux par la même raison, qui fait que les Rois entre eux ne se visitent guère. […] Ainsi l’anniversaire de la naissance d’un Père, le mariage d’un fils, l’arrivée d’un étranger, sortaient quelquefois les Anciens de la léthargie ordinaire dans laquelle ils étaient plongés.