XXII gab Pendant huit années Gab et moi avons vécu ensemble dans la plus grande intimité, comme deux vraies sœurs. […] Elle n’est pas sœur des fleurs terrestres qui sur nos âmes endolories fleurissent leurs parcelles de rêve.
Cryséïs vole dans les bras de son père ; d’autres se précipitent dans ceux de leurs mères ; celle-ci retrouve son frère ; celle-là embrasse sa sœur ; le jeune Hyménée est entouré par ses amis.
D’Elbeuf la Fille, et non la Sœur, Dont les yeux ont grande douceur, Dont la face est claire et sereine, Et qui vient du Sang de Lorraine.
Mais nous ne saurions dédaigner cette hautaine retenue, cette douce sévérité de sœur converse qui respecte par-dessus tout la règle de l’ordre chorégraphique dont elle a pris l’habit : le blanc tutu, vêtement séraphique.
Il verra en Italie les bords féconds de l’Éridan, l’ambition des fils de Clymène, ses sœurs changées en ces arbres précieux d’où l’ambre découle.