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152. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Regnauld de Saint-Jean d’Angély dépensait tout seul cent francs à son dîner, et le propre frère de César, —  Jérôme, roi de Westphalie, — laissait sa montre en gage entre les mains d’un garçon du Cadran-Bleu, pour payer du champagne à des filles ! […] – mais à Miranda seule il octroya ses bravos et ses couronnes. » On était, du reste, en plein choléra. […] On se rendit à la police ; mais la police déclara qu’il ne se commettait pas à Paris un seul enlèvement sans sa permission, et qu’elle n’avait permis à personne d’enlever mademoiselle Duvernay. […] L’avenir s’offrait à elle sous de riantes couleurs ; elle revint à Paris ; mais elle n’y revint pas seule : elle rapportait avec elle le germe d’une maladie mortelle. […] Mademoiselle Emma Livry, qui n’est pas une danseuse ordinaire, en possède deux à elle toute seule : celle de la vertu et celle des cadeaux.

153. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VII. Des Ballets Bouffons »

Je ne connais que ce seul Ballet qui ait été donné au Public, comme Spectacle, ailleurs que dans les Cours des Souverains.

154. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VIII. Témoignages des Païens même contre les Danses. » pp. 99-101

On voit ici que la saine raison, qui étoit la seule lumière qui éclairât les Païens, privés de celle de la Foi, vient se joindre à la Religion pour condamner et interdire les danses.

155. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 février. Pour un répertoire. »

Nous n’avons pas été seuls, mon cher Linor, à voir distinctement d’imaginaires figures de danse surgir de l’orchestre ; il y avait dans la salle une main nerveuse qui se crispait de convoitise, d’impatience ou de colère, deux yeux sombres qui dardaient : ceux de Carlotta Zambelli.

156. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre X. De la maniere d’ôter son chapeau, & de le remettre. » pp. 24-28

Pour moi j’entends qu’il n’y ait aucun intervale, & que ces tems soient si imperceptibles, qu’ils n’en fassent qu’un ; parce que ce n’est qu’une seule action en trois tems, que j’ai jugé à propos de marquer par chaque attitude principale pour les faire mieux sentir : sçavoir lever le bras à côté de soi en pliant le coude, approcher la main de la tête & prendre le chapeau, le lever de dessus, & laisser tomber le bras à côté de soi.

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