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2. (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — VII »

VII En tout art, mais en musique plus qu’en nul autre, nous allons à un discours libre de toute entrave, à une forme non serve qui ne saurait être prescrite, et qui ne puisse être imitée : celle qui convient à une œuvre, et à elle seule, parce qu’elle est le signe de l’émotion qui l’a fait naître. L’arabesque sonore enferme un poème, et ne peut servir à en circonscrire aucun autre : elle en est le rythme réel.

3. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre II. Origine des Ballets »

Il chanta un récit, dans lequel il racontait l’adresse dont il venait de se servir pour ravir à Apollon, qui gardait les Troupeaux d’Admète, un veau gras, dont il faisait hommage aux nouveaux Mariés. […] Elle était accompagnée des bergers d’Arcadie chargés de toutes les espèces de laitages, de Vertumne et de Pomone qui servirent toutes les sortes de fruits. […] Ils portaient les Poissons les plus exquis et ils les servirent en exécutant des Danses de différents caractères. […] Il conduisait l’Hymen et une troupe d’Amours : les Grâces qui les suivaient entouraient la Foi conjugale, qu’ils présentèrent à la Princesse et qui s’offrit à Elle pour la servir.

4. (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Trattato teorico-prattico di ballo —  Parte prima — Capitolo XII. Del Passo Marciato, Pas Marché »

[2] Serve egli per il Teatro: o per passeggiarlo con maestà, o per atti sorprendenti e ammirativi, o per imporre qualche ordine; ed in tal caso va accompagnato dal gesto del braccio e della testa, per indicare la cosa comandata. Serve pure per prendere in atto genuflesso una mano e baciarla ad uno che rappresenta la parte di Monarca; ed in altri atteggi simili.

5. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « A Monseigneur le duc de Rets, pair de France, et capitaine des gardes du corps. » pp. -

MONSEIGNEUR, Je sçai que des Noms comme le vôtre, qui servent de soutien à tout ce que les Sciences & les beaux Arts ont de plus noble & de plus élevé, ne devroient paroître qu’à la tête des plus grands Ouvrages. […] Elle fait partie des exercices du corps qui servent à former la Jeunesse, elle contribuë à la pompe & à la magnificence des Spectacles qui font les délices des Peuples, & quelquefois les amusemens des plus grands Princes.

6. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre I. Naissance du Théâtre »

On peut juger, par cette seule réflexion, du point éminent auquel les Grecs portèrent, dans les suites, cet Art qu’ils connurent sitôt et qu’ils cultivèrent si vite, eux qui du barbouillage et des tréteaux informes de Thespis formèrent avec tant de rapidité ce théâtre sublime, qui a servi depuis de modèle aux Corneilles, aux Molières aux Quinaults49. […] On ne s’en servit d’abord, que pour suspendre l’action principale, en la continuant. […] Tels furent les Chœurs qu’on fit servir d’intermèdes.

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