Il ne fallait que s’y servir des hommes, que le génie et l’art mettaient en état d’imaginer et de conduire ces Fêtes continuelles, qu’on avait véritablement envie de rendre éclatantes.
Mais celui-ci ne semblait pas se douter le moins du monde qu’il eût servi de thème au discours qui venait de finir.
Le dîner, servi par Champorel et ses deux aides, fut exquis.
Après s’être servi des amitiés qu’il y avait nouées pour lancer sa création pharmaceutique, il continua de manier à son plus grand profit le puissant levier. […] Ils venaient là dans des toilettes qui étaient le fruit de leur longue patience, servie par le génie du tailleur, par l’habileté du coiffeur et du valet de chambre, fièrement cambrés dans leur habit qui les pinçait à la taille, le cou sanglé dans de hautes cravates qui montaient jusqu’aux oreilles, les cheveux s’enlevant en un toupet dont la fougue était le résultat d’études profondes. […] C’était un industriel adroit, qui, ayant bien compris les goûts du gros public, le servait à souhait et réalisait, par une fabrication ininterrompue, une superbe fortune. […] Le gaz servit à obtenir des clairs de lune et de poétiques jeux de lumière.
Ne vous y trompez pas, mes frères, ne vous y trompez pas : on ne peut servir tout à la fois deux maitres, selon la parole de Jésus-Christ. […] On ne peut servir Dieu, et danser en quelque sorte avec le démon : Nemo potest Deo servire, ac cum diabolo choreas ducere… Ne chantez point aujourd’hui avec les anges les cantiques du Seigneur, pour être demain aux danses avec les démons : Noli hodiè psallere cum angelis ; et crastinâ die in tripudiis esse cum dæmonibus. […] Comment donc en nous dépouillant de Jésus-Christ, c’est-à-dire de ses sentimens, voulons-nous servir l’antechrist ?