Zéphir les reçoit, lisés : Zéphir qui la reçoit.
Un jour de noces est un jour où les personnes, dont le mariage rassemble leurs parens et leurs amis, ont reçu un sacrement : ceux et celles qui ont assisté à l’administration de ce sacrement, ont dû joindre leurs prières à celles des deux personnes qui l’ont reçu, pour attirer sur elles la bénédiction de Dieu. […] Tellement que, recevoir aux solennités du mariage ce qui peut irriter la concupiscence, et non l’éteindre, et ce qui peut donner lieu à l’impudicité, en quelque sorte, c’est renverser l’ordonnance de Dieu, la profaner, et en attirer des effets tout contraires. […] Mais si, au sortir de cette solennité sainte, on s’abandonne à tout plaisir sans modération, et que l’on vienne aux danses, voilà tous ces beaux commencemens renversés… On aura appelé Dieu pour être auteur de cette œuvre, et une heure après, on lui donnera congé avec outrage, pour recevoir le diable et ses suggestions. […] Or, pour avoir le mariage avec cette pureté et cet honneur, il le faut avoir tel dès le commencement : car si l’impureté s’y attache en quelque sorte ; on ne peut pas l’effacer bientôt ; et le péché est un hôte fort difficile à faire déloger quand on l’a reçu. […] C’est ce qui se fait quand on appelle Dieu pour auteur de cet acte ; que l’on s’étudie à ne rien faire qui ne soit bien pur et saint ; qu’avec le mariage l’on reçoit en la famille la modestie, la pureté et la vertu ; que l’on en bannit les choses profanes, le péché, le diable, et toutes ses œuvres… Au reste, de quoi servent à ceux qui se marient les danses en leurs noces ?
On feignait que ces deux principaux Patrons du Portugal allaient en recevoir le Protecteur. Les Châsses de ces deux saints portées par les Grands de l’État, étaient suivies de tous les corps Ecclésiastiques, qui au moment du débarquement reçurent l’image de Charles, avec les transports de la plus vive joie, et au bruit du Canon de la Ville et des Vaisseaux. […] Quatre Ambassadeurs, au nom des quatre Parties du Monde, ayant appris la Béatification d’Ignace de Loyola, pour reconnaître les bienfaits que toutes les Parties du Monde avaient reçus de lui, venaient lui faire hommage, et lui offrir des présents, avec les respects des Royaumes et des Provinces de chacune de ces Parties.
que le monde ne pouvoit le recevoir . […] Pour nous, nous n’avons point reçu l’esprit du monde, mais l’esprit de J. […] Qu’on commence donc, pour bien recevoir ce pain, par renoncer à ses passions et au péché. […] Un troisième moyen d’en recevoir de Dieu la connoissance, c’est de la lui demander souvent. […] Mais combien est-il, au contraire, ordinaire de consulter avec un désir secret de recevoir quelque réponse favorable à la cupidité, afin d’en suivre plus tranquillement les inclinations !
Observez que je parle ici de l’âme d’un homme de génie ; parce que j’entends par le mot génie, l’aptitude naturelle à recevoir, à sentir, à rendre les impressions du tableau supposé. […] L’imagination reçoit le dessein rapide du tableau qui est présenté à l’âme, et c’est sur cette première esquisse que le génie distribue les couleurs. […] Je crains peu d’objections de la part de ceux que l’expérience peut avoir éclairés, sur le point que je traite ; mais ce tableau spirituel, cette opération rapide de la raison, cet accord mutuel entre l’âme et les sens duquel naît l’expression prompte des impressions qu’elle a reçues, paraîtront chimériques peut-être à ces esprits froids, qui se souviennent toujours, et qui ne créeront jamais. […] on a cru jusqu’ici l’enthousiasme une espèce de fureur, l’idée reçue vaut bien la nouvelle ; et quand l’ancienne serait une erreur, quel désavantage en résulterait-il pour les Arts ? […] Il n’est point d’enthousiasme sans génie, c’est le nom qu’on a donné à la raison au moment qu’elle le produit ; ni sans talents, autre nom qu’on a donné à l’aptitude naturelle de l’âme à recevoir l’enthousiasme et à le rendre.