[11] Pour s’exercer et pour hâter les progrès dans la composition de la danse, pourquoi nos jeunes élèves ne suivraient-ils pas l’exemple de Dupré ?
Ces progrès, et cette perfection sublimes furent encouragés pendant deux siècles ; les récompenses, les distinctions et les honneurs excitèrent l’émulation ; les hommes célèbres dans tous les genres parurent en foule dans ce premier âge, que l’on peut appeller l’âge d’or des beaux arts ; leurs talens étoient couronnés et par les succès, et par les honneurs du triomphe ; c’étoit a la vüe d’un peuple nombreux et enthousiaste, qu’ils recevoient le prix flatteur que les Grecs décernoient au mérite ; ils étoient couronnés par les premiers magistrats, et cette distinction flatteuse étoit accompagnée des cris et des applaudissemens d’un peuple, qui attachoit une partie de sa gloire et de son bonheur à l’amour qu’il avoit pour les beaux arts.
Cette question dailleurs est oiseuse ; elle ne peut accélérer les progrès de cet art.
Il est malheureux pour les progrès d’un art dont il seroit devenu le modèle, que des douleurs vagues et sans cesse renaissantes, l’aient forcé d’abandonner la danse.
J’avais constaté dans un article récent que la technique classique était susceptible de progrès.