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2. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre VII. Des Bals publics »

C’est dans ces circonstances que M. le Régent fit un établissement, qui semblait favorable au progrès de la Danse, et qui lui fut cependant très funeste. […] Mais la Danse qui fut l’objet, ou le prétexte de ces Bals publics, bien loin d’y gagner pour le progrès de l’Art, y a au contraire tout perdu. […] Que de ressources cependant ne serait-il pas aisé de trouver dans un établissement de cette espèce, et pour le progrès de la Danse et pour l’amusement du Public !

3. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre III. Obstacles au Progrès de la Danse »

Obstacles au Progrès de la Danse Les gens à talents forment, dans les Arts, des espèces de Républiques différentes entre elles par des usages particuliers, et toutes ressemblantes par un fanatisme d’indépendance, que des caprices successifs entretiennent, et que la raison n’est guères capable de refroidir. […] Or, pour ne parler que de la Danse, du Théâtre, je trouve dans ces inconvénients généraux de grands obstacles au progrès de l’Art, puisqu’il en résulte le malheur certain de ne voir jamais faire à nos Danseurs modernes, que ce qui a été pratiqué par les Danseurs qui les ont précédés, et je crois avoir déjà prouvé que la Danse n’a fait jusqu’ici sur notre Théâtre que la moindre partie de ce qu’elle aurait dû faire. […] Ce sont les abus qui arrêtent ses progrès, que je défère à la sagacité, au goût, au discernement des Français.

4. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre XI. Des danses Baladoires, des Brandons, etc. »

Rien n’est si prompt que les progrès de la licence. […] C’est en vain qu’on s’efforcerait alors de s’opposer aux progrès du mal avec ces faibles tempérances que la douceur suggère.

5. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VII. Supériorité et avantages de la Danse en action »

Il a d’abord tracé quelque partie d’une figure, et successivement allant d’études en études, de progrès en progrès, il a dessiné la figure entière.

6. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VII. Principes Physiques du vice de l’Exécution primitive de l’Opéra Français. »

L’art n’avait rien à gagner dans ma première découverte, sans le secours de cette seconde ; et cette recherche une fois faite avec quelque succès, les remèdes étaient aisés, et les progrès de l’art infaillibles. […] Quinault ne fit qu’une faute qu’une modestie mal entendue lui suggéra, dont ses ennemis se prévalurent, qui a fait méconnaître le genre, et qui en a retardé le progrès beaucoup plus sans doute qu’on ne pourra se le persuader.

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