Robinet, lettre du 7 février 1671 Le fameux Ballet de Psiché, Qu’assez bien, l’on trouva touché, Dans ma pénultième Epître, Où j’en fis un fort long Chapitre, Ce spectacle, plein de beautez, Est, encor, de Leurs Majestez, Le cher Ebat Carnavaliste, Et le principal, sur la Liste, Des autres Divertissements.
Et le fond de la conversation, tour à tour souriant et grave, est plein de charme et d’agrément. […] Un jour vous retrouverez cette apparition dans la réalité de la vie, éteinte et cachée sous ces voiles plus épais dont s’enveloppent les mortels, et vous vous apercevrez que c’est une personne pleine d’esprit et de cœur, une âme un peu mystique, philosophique, religieuse, très haute, très riante et très noble.
Son jeu fut mêlé d’un Ballet, Qui fut trouvé drôle, & follet : Et des Voix pleines de merveilles56 Ravirent toutes les oreilles.
Les autres jours de la Semaine, Ainsi de Plaisirs toute pleine, On a des MUSES le BALLET.
Robinet, lettre du 31 août 1669 Notre belle et riante COUR Des mieux se grandit chaque jour, Et maintenant elle s’égaie, AU CHÂTEAU SAINT GERMAIN EN LAYE, Dans son Spectacle très charmant, Composé magnifiquement De ravissantes Mélodies, De Ballets et de Comédies, Où la digne TROUPE du ROI Fait miracle, en très bonne foi, Jouant la PRINCESSE D’ÉLIDE, Pièce d’un style fort fluide, Partie en Prose et l’autre en Vers, Et pleine d’Ornements divers, Que, par l’ordre de notre SIRE, MOLIÈRE a faite, et c’est tout dire.