Ce rôle, confié à Marie Taglioni, était toute la pièce ; le reste ne comptait guère.
Les auteurs dramatiques ont écrit des comédies épisodiques que l’on nomme pièces à tiroir.
Il commençait par montrer à chaque danseur séparément son rôle, puis il les faisait travailler par groupe et lorsque le moment était venu de répéter la scène entière on reconnaissait avec surprise que tous les gestes de chaque figurant se combinaient de façon parfaite avec ceux des autres, comme en un mouvement d’horlogerie toutes les pièces exécutées séparément doivent à un moment déterminé s’ajuster exactement entre elles pour constituer le mécanisme voulu par l’ouvrier.
Elle semble énumérer et compter en pièces d’or pur, ce que nous dépensons distraitement en vulgaire monnaie de pas, quand nous marchons à toute fin.
En 1824 le poète, dont la censure gardait indéfiniment le drame d’Ottokar, se rendit, pour s’informer des destinées de sa pièce, auprès du puissant conseiller impérial, et voici en quels termes il nous raconte sa visite : « Je me souviens encore de l’impression de répugnance que produisit sur moi l’appartement de cet homme.