. — Sa physionomie. — Le gandin boursier. — La balustrade des premières loges — Le gandin vieillard aux fauteuils d’orchestre. — Les vieux marquis. — Les négociants enrichis. — Pourquoi cette dernière classe est dangereuse. — Les biches. — Habituées. — Ce qui les amène au théâtre. — Les familles honnêtes. — Un double bénéfice. — Des personnages éminents aux Délassements. — Montaubry le ténor. — La cause de ses fréquents enrouements. — M.
L’Amour, caché derrière les Nymphes, jouit de la surprise, de la beauté et des graces de l’objet qui l’enchante ; mais quel est l’étonnement de Psyché, lorsqu’elle jette les yeux sur le miroir, le premier, sans doute, qu’elle ait vu ; elle se mire, elle se considère, elle recule, elle avance ; et sa physionomie, ses mouvemens et ses gestes étant répercutés par le miroir, elle ne peut concevoir qui peut produire cet enchantement ; elle réfléchit, et retourne au miroir ; elle y déployé ses graces ; elle prend des positions différentes : la glace les lui répète. […] Psyché est triste ; sa contenance annonce tout à la fois son amour et son affliction : l’enfant de Cythère lui avoit apparu en songe ; elle avoit retrouvé son image sur le miroir ; il a disparu, mais il est dans son cœur : l’Amour, vivement touché s’approche, et sa physionomie réfléchie pour la seconde fois par la glace, rappelle Psyché au bonheur : il lui tend la main, elle veut s’en saisir, et ne trouvant qu’une surface polie, elle se retourne avec précipitation : mais l’Amour a disparu ; le jour baisse ; et ce dieu ordonne à la cour brillante de Psyché de s’éloigner.
. — Physionomie de la salle. — Succès de Fanny. — Opinions de la presse. — Incompétence de Jules Janin. — Encore la légende des amours du duc de Reichstadt et de Fanny Elssler. — Orgueil de Véron. — Elssléristes et taglionistes. — Reprise de la Sylphide. — Débuts de Thérèse. — Le bal de Gustave. — Les deux sœurs dans Don Juan. — Les recettes de la Tempête. — Une parodie. — La mode 188 CHAPITRE VII l e diable boiteux L’année 1835. — La Juive. — Campagne des taglionistes contre Fanny Elssler. — L’Ile des Pirates. — L’attentat de Fieschi. — Insuccès du nouveau ballet. — Duponchel succède à Véron. — Qualités de Duponchel. — Les deux sœurs Elssler à Berlin. — Retour à Paris. — Première représentation des Huguenots, le 29 février 1836. — Vogue de l’Espagne et des danses espagnoles. — Grillparzer à Paris ; son jugement sur les sœurs Elssler. — Première représentation du Diable boiteux, le 1er juin 1836. — Succès complet de Fanny. — La cachucha. — Rentrée de Marie Taglioni dans la Sylphide. — Deux principes opposés. — La Fille du Danube. — Les sœurs Elssler à Bordeaux. — Retour à Paris ; accident de voiture. — Grave maladie de Fanny… 220 CHAPITRE VIII victoires et revers Les danseuses à l’église Notre-Dame-de-Lorette. — La statuette de Fanny par Barre fils. — Popularité de la cachucha. — Rentrée de Fanny dans le Diable boiteux. — Adieux de Marie Taglioni. — Nourrit et Duprez. — Les sœurs Elssler à Vienne en août 1837. — Les feuilletons de Théophile Gautier sur Fanny. — La Chatte métamorphosée en femme. — Premier portrait de Fanny par Th.
Une physionomie sympathique et agréablement animée qui ne se fige ni dans le sourire de la révérence ni dans la charmante panique des déboulés, l’utilisation très sensée des ports de bras — qui savent dans la variation citée accompagner la jambe et amplifier le cercle par elle tracé en spirale — voici les autres raisons des beaux succès de Mlle de Craponne.
Cette scène, Monsieur, perd tout à la lecture ; vous ne voyez ni la Deêsse, ni le Dieu, ni leur suite, vous ne distinguez rien ; et dans l’impossibilité où je suis de rendre ce que les traits, la physionomie, les regards et les mouvemens des Nymphes exprimoient si bien, vous n’avez, et je ne vous donne ici que l’idée la plus imparfaite et la plus foible de l’action la plus vive et la plus variée. […] Garrick m’a été d’un grand secours On lisoit dans les yeux et sur la physionomie de mes Faunes, tous les mouvemens des passions qui les agitoient. […] Des signes extérieurs qui annoncent un sentiment, deviennent froids et languissans, s’ils ne sont subitement suivis d’autres signes indicatifs de quelques nouvelles passions qui lui succèdent ; encore est-il nécessaire de diviser l’action entre plusieurs personnages ; une même altération, des mêmes efforts des mêmes mouvemens, une agitation toujours continuelle fatigueroient et ennuieroient enfin et l’acteur et le spectateur ; il importe donc d’éviter les longueurs, si l’on veut laisser à l’expression la force qu’elle doit avoir, aux gestes leur énergie, à la physionomie son ton, aux yeux leur éloquence aux attitudes et aux positions leurs graces et leur verité.