Ce pays est divisé en un grand nombre de petits etats. […] La guerre étant terminée, les vainqueurs et les vaincus qui avoient souffert également de toutes les calamités qu’elle entraîne, ont dû célébrer le retour de la paix, et accompagner de leur musique guerrière les hymnes qu’ils adressoient aux dieux protecteurs de leur pays. […] Tous ces faits sont attestés, et je les crois suffisans pour prouver que l’Allemagne est de tous les pays, celui où l’on cultive et où l’on aime le mieux la musique.
Ceci nous paraît plausible en Allemagne, qui est essentiellement le pays sans ballet comme l’Angleterre, et est, selon l’un des plus brillants chroniqueurs viennois, le « pays sans musique ».
L’érudition de ce Pays n’effleure pas même les choses.
Je sens combien les enthousiastes vont se récrier : mais quand ils auront affirmé qu’en Italie on aime mieux la musique, je leur demanderai encore dans quel pays on l’aime de la meilleure façon ? je leur demanderai de plus, pourquoi ils quittent presque tous le pays où ils sont tant aimés ; je leur demanderai enfin si leur désintéressement leur fait chercher le peuple qui paye le moins ce genre de talent.
Le chef noir me promit de venir à mon hôtel et de me donner une idée de ce qu’étaient les pratiques rituelles dans son pays. […] Il était sujet français et dans son pays, tributaire de la France, il n’était plus qu’un chef de clan. […] Si une femme blanche, à la longue chevelure blonde, apparaissait tout d’un coup dans votre pays, parmi vos femmes noires, ne la prendrait-on pas pour un ange ? […] Lorsqu’ils repartirent pour leur pays, mon manager les accompagna, dans l’espoir que, par leur entremise, je pourrais peut-être danser à la cour, devant l’Impératrice douairière et son fils, Kouang-Sou. […] Mon manager rapportait de ce pays d’Orient, les plus merveilleuses broderies du monde, que Li Hung Chang lui avait remises pour moi.