Arlequin paraît avec un autre Magicien ; il lui fait entendre qu’il voudrait avoir l’argent qui est dans les coffres. […] Le premier Magicien paraît, & touche le lit, qui se change en un Trône superbe. […] Arlequin & le second Magicien paraissent sur un char traîné par quatre éléphans. […] Des femmes font entrer dans le mortier quelques-uns de leurs amis : un d’eux, qu’on a pilé, apperçoit dans la foule une jeune Paysane très-jolie ; il offre une somme, afin qu’elle éprouve aussi l’heureux expédient ; & bientôt on la voit paraître vêtue en Duchesse. […] Ils vuident leurs poches, se dégraissent de tout ce qui leur donnait un embonpoint prodigieux, & paraissent diminués de moitié.
Creuse veut fuir ; il l’arrête en tremblant, et lui fait l’aveu de sa passion ; Créuse triomphe, elle oppose à des sentimens si tendres, le courroux de Médée, et 1’empire quelle a sur son âme ; Jason lui en promet le sacrifice, embrasse ses genoux, et dans l’instant où ces amants expriment leur mutuelle tendresse, Médée paroît. […] Médée paroît avec ses enfans ; ils se précipitent à ses pieds ; elle veut tenter, quelque chose qui lui en coûte, un dernier effort : elle réclame ses premiers sermens, elle le presse de lui rendre sa tendresse, elle lui montre ses fils, gages précieux de la foi qu’il lui a jurée ; elle lui présente un poignard et son sein, en le conjurant de lui percer le cœur, s’il ne veut lui rendre le sien. […] Créuse paroît et triomphe. […] Médée, les yeux fixés vers la terre, paroît immobile ; l’arrêt de sa disgrace absorbe, pour ainsi dire, toutes les facultés de son âme ; elle est dans l’anéantissement le plus affreux, lorsque tout à coup elle en sort pour se livrer toute entière à sa rage. […] Créuse mêle sa joye à celle de ses sujets ; Créon, au comble de ses vœux, marche vers le trône, il est suivi par les prêtres de l’hymen, qui, en tombant à ses pieds, lui remettent la coupe nuptiale ; après l’avoir élevée vers le ciel, il la présente à Jason qui s’en saisit avec le plus vif empressement ; elle est déjà sur le bord de ses lèvres ; Médée paroît ; tout change à son aspect.
Soutenez les poignets et ne les pliez pas trop car ils paraîtraient cassés : l’épaule doit être basse et toujours immobile ; les coudes soutenus et les doigts seront gracieusement réunis et groupés. […] « Par exemple, regardez marcher différentes personnes, vous verrez que lorsqu’elles portent le pied droit en avant, ce sera le bras gauche qui s’opposera naturellement ; ce qui me paraît être une règle certaine. […] Lorsque vous voulez prendre du haut en bas, il faut laisser plier le poignet en dedans, faisant un rond de la main, qui de ce même mouvement se remet dans la première situation où elle était : mais il faut prendre garde de ne point trop plier le poignet ; car il paraîtrait cassé. […] Néanmoins il ne faut pas tant plier le poignet, parce qu’il paraîtrait outré, et il en est de même des jambes, quand vous pliez le genou ; c’est le cou-de-pied qui achève le mouvement, en relevant le pas ; et il en est de même du coude avec le poignet. […] « Les bras qui accompagnent bien le corps en dansant, font comme la bordure fait à un tableau ; car si elle n’est faite de façon qu’elle puisse convenir au tableau, quelque beau qu’il soit, il n’est pas si apparent : ainsi, quelque bien qu’un danseur fasse les pas, s’il n’a pas les bras doux et gracieux, sa danse ne paraîtra pas animée, et par conséquent fera le même effet que le tableau hors de sa bordure. » [NdE J.
Outre qu’il est autant et plus Magnifique qu’un Lucullus, Quand il faut faire avec dépense Un Convive de conséquence, Étant Parent du Fiancé (En quel degré, je ne le sais), Il voulut que de ce Régale, La Chère parut sans égale. […] Avant ce superbe Banquet Qui rend si fécond mon caquet, La COMIQUE et ROYALE TROUPE, Qui semble avoir le vent en poupe, Représenta l’ANTIOCHUS, Poème si beau que rien plus, La dernière des Doctes Veiles Du plus jeune des deux CORNEILLES, Qui n’avait point encore paru Et qui certes a beaucoup plu.
L’Amour paroît ; Diane, en voulant le fuir, se trouve dans les bras d’Adonis. […] Ce groupe paroît informe et ne dit rien, mais par un geste d’Apelles, il se dessine d’un trait et offre dans sa forme pyramidale l’ensemble le plus aimable et le plus voluptueux. […] Alexandre paroît. […] Apelles paroît moins trembler pour lui que pour les jours de sa maîtresse. […] Le théâtre représente une galerie du palais d’Alexandre ; dans le fond paroît un trône élevé sur plusieurs marches.