Loret, lettre du 8 novembre 166437 De Monsieur, la Troupe Comique, Qui sait aussi mettre en pratique Cet Art moralement plaisant, Qui nous charme en nous instruisant, En public, mêmement, expose (Partie en vers, partie en Prose) Un Poème si bien tourné, Et de tant d’agréments orné, Que, certes, si je ne me trompe, Chacun doit admirer sa pompe, Ses grâces, ses naïvetés, Et ses rares diversités.
La décoration réprésente un vaste sallon, orné de trophées et d’attributs militaires. […] La décoration réprésente un vaste emplacement, orné d’arbres entre les quels sont élevés des gradins, fermés par des balustrades couvertes et ornées de riches tapis.
La décoration représente les jardins du Sérail du Sophi de Perse ; la droite de la scène offre une terrasse ornée de balustrades et ombragée par de riches étoffes ; derrière cette terrasse s’élève une partie des vastes bâtimens du Sérail, des bosquets couronnés d’arbres sont plantés vers la gauche ; du même côté et à l’extrémité du théâtre, on découvre un grand escalier ; le fond offre un massif d’arbres en forme circulaire, au milieu des quels est placé un bassin orné de jets et de nappes d’eau. […] La décoration représente la Mosquée du Sophi, ornée de galeries et de tribunes : un superbe trône s’élève dans le fond de ce vaste édifice ; des candélabres chargés de girandoles et des lustres d’une forme singulière décorent ce monument.
[2] J’ai réfléchi sur ces avantages, que le public apprécie toujours assez juste pour ce qu’ils valent, et je me suis dit : Le nom d’un favori des Muses, distingué par d’excellents ouvrages, n’est-il pas assez illustre pour orner la tête d’un ouvrage consacré aux arts ?
Déjà tout est préparé pour le sacrifice ; on danse autour de l’autel, on l’orne de fleurs. […] La décoration représente une place de la ville d’Athènes voisine de la mer ; elle est ornée des plus pompeux edifices.