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52. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 juin. Les deux Sacres. »

Mais uniquement de la partition de Stravinsky ; c’est le démon de cette musique — aux « hétérophonies » déchirant l’oreille, aux rythmes lourds et implacables — qui agite sur le théâtre cette multitude éperdue, subjuguée, terrorisée.

53. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Seconde lettre. Sur le même sujet. » pp. 14-18

On écoute avec attention les airs de Bravoure, les Duo, les Cantabiles, les Cavatines et les Récitatifs à grand orchestre ; tous ces morceaux ressuscitent l’attention, réveillent l’oreille et l’œil assoupis ; ils sont applaudis avec enthousiasme ; les sonnets imprimés sur du satin, pleuvent de toutes les parties de la salle ; ce sont des brevets d’honneur que l’amour de la musique distribue tantôt aux compositeurs, tantôt aux acteurs, et aux maîtres des ballets.

54. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre III. Sur le même sujet. » pp. 19-23

Je voulus consoler Gluck de cette espèce de chûte ; il me répondit avec la gaieté et la franchise de son caractère, qu’il n’en étoit point blessé ; que le jugement des connoisseurs l’avoit amplement dédommagé de celui de la foule ignorante ; il ajouta qu’il falloit encore trente années pour que le bon goût de la musique se propageât à Paris ; que la majorité du public, fréquentoit les spectacles, moins par goût pour les arts que par ton et par désœuvrement ; que cette foule innombrable n’avoit point encore l’organe assez sensible pour juger des charmes de la musique, et qu’en général, elle avoit les oreilles doublées de peaux d’âne.

55. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 24 janvier 1671 »

La première est de plusieurs Gens Qui sont contristez, & dolents De vois Psiché dans la Disgrâce : Et qui, dansants de bonne grâce, Ou chantants fort plaintivement, En Italien, mêmement, Expriment leur Deuil, à merveille, Et ravissent l’œil, & l’oreille.

56. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 1er août 1671 »

Une assez grande Damoiselle, Blondine, gracieuse et belle, Et d’assez bon air s’agitant, Représente Flore, en chantant :152 Et, n’ayant guére, de pareilles, Charme les yeux, et les Oreilles, Par sa Voix, et par des Appas Que toutes Chanteuses n’ont pas.

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