/ 80
24. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Enée et Didon. Ballet tragique. » pp. 135-147

L’ombre d’Anchise apparoît à Enée. […] L’ombre disparoît.

25. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre IX. Du Ballet Moderne »

L’art ou, pour mieux dire, l’ombre de l’art ne s’était conservée que parmi les gens du monde.

26. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256

Dans cette situation il fuit, et gagne enfin le rivage ; mais en se dérobant aux persécutions des furies, son horreur redouble lorsqu’il se voit arrêté par l’ombre errante de Clytemnestre. […] L’ombre en soulevant une partie de son voile, lui découvre la plaie encore saignante qu’elle a reçue de lui ; Oreste frémit et recule d’horreur ; ses cheveux se hérissent ; les furies s’emparent de lui, et dans l’égarement de son esprit, il poursuit en furieux l’ombre de sa mère qui disparoît.

27. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La mort d’agamemnon. ballet tragique. en cinq actes.  » pp. 141-169

L’ombre de Clytemnestre. […] L’ombre terrible et menaçante de Clytemnestre lui apparoît, et lui montre la plaie toute saignante qui a frayé jusqu’à son cœur un chemin à la mort. Oreste à cet aspect épouvantable recule, frémit, se jette aux pieds de l’ombre, la conjure d’une voix foible et mourante de croire que son cœur est innocent, et que sa main seule est criminelle. L’ombre lui répond d’une voix menaçante et terrible, rejette ses pleurs, ses sanglots, et disparoît.

28. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

— Le pas de l’Ombre. […] L’ouvrage de Nourrit et de Schneitzhoëffer lui forgeait des qualités avec ses défauts : elle était maigre, il en faisait une ombre, il la condensait en vapeur, il la promenait sur le lac bleuâtre du décor et sous l’écume de la cascade comme un flocon de brume soulevée par le vent ! […] Délicieux pas de l’Ombre ! Musset s’en souvenait encore douze ans plus tard, alors qu’il griffonnait ces vers sur l’album de la ballerine, engraissée et alourdie : Si vous ne voulez plus danser, Si vous ne faites que passer Sur ce grand théâtre si sombre, Ne courez pas après votre ombre Et tâchez de nous la laisser. […] rendez sa patrie à Mignon, — et Mignon regrettera la danse des œufs… Marie Taglioni essaya de renoncer au théâtre… Mais, une fois sortie de cette atmosphère incandescente pour rentrer dans l’ombre froide du repos, l’ennui la prit, un ennui sombre, implacable, mortel !

/ 80