Détournez vos yeux d’une femme parée, et ne regardez point une beauté étrangère. […] Que si notre œil droit ou notre main droite sont pour nous une occasion de péché, nous devons les arracher et les jeter loin de nous. Il est évident que par l’œil et la main qui seroient une occasion de péché, J. C. a voulu marquer quelque chose qui nous seroit aussi cher et aussi nécessaire que l’œil et la main droite. […] N’y font-elles pas des signes des yeux, qui sont pour elles et pour ceux à qui elles les font comme des messagers d’impureté ?
Elle a de longs yeux noirs qui semblent sommeiller. […] Ses yeux et ses cheveux sont identiques, très noirs et très brillants. […] — Elle a des cheveux châtain cendré et des yeux bleus, très bleus. […] Le champ d’harmonie de l’œil comparé à celui de l’oreille est comme le soleil par rapport à la lune. […] Amoureuse de la Beauté qui resplendit dans la nature elle l’interroge de ses yeux clairs.
Oui, foi de sincère Mortel ; Et, si vous allez à l’HÔTEL,87 Vous y verrez plusieurs ENTRÉES, Toutes dignes d’être admirées, De son dernier BALLET ROYAL, Si galant et si jovial, Avec diverses Mélodies Et mêmes les deux COMÉDIES Qu’y joignit le tendre QUINAULT, Où la TROUPE fait ce qu’il faut Et ravit, par maintes Merveilles, Les Yeux ensemble et les Oreilles. […] Il y joint aussi des ENTRÉES Qui furent très considérées Dans ledit ravissant Ballet ; Et LUI, tout rajeuni du Lait De quelque autre INFANTE d’INACHE, Qui se couvre de peau de VACHE, S’y remontre enfin à nos Yeux Plus que jamais facétieux.
Après lui, Monsieur d’Orléans, Fut le plus Galant de léans, Montrant une si noble adresse, Que par le bel air et justesse, Dont ses pas étaient animés, Plusieurs beaux yeux furent charmés. […] D’Elbeuf la Fille, et non la Sœur, Dont les yeux ont grande douceur, Dont la face est claire et sereine, Et qui vient du Sang de Lorraine. […] L’incomparable de Luynes, Dont les beautés presque divines, Les yeux, la gorge, et l’embonpoint Blessent et ne guérissent point. […] Dardennes, Fille ravissante, D’humeur belle et divertissante, Et qui porte dans ses beaux yeux De quoi charmer des demi-Dieux. D’Arquien, dont l’esprit est fort sage, Et dont les yeux et le visage Ont je ne sais quoi d’assez doux Pour mériter un digne Époux.
Un Théâtre des mieux orné Que mon œil ait jamais lorgné, Roulant sur les fortes échines De plus de cent douze Machines, Lesquelles on ne voyait pas, S’étant avancé de cent pas, On ouït, soudain, l’harmonie D’une Angélique symphonie De douces Voix et d’instruments ; Et durant ces divins moments, On admirait sur des montagnes Diane et ses chastes Compagnes, (Avec des arcs, flèches, ou traits) Ayant d’adorables attraits, Et dont, tout de bon, quelques-unes, Tant blondines, que claires-brunes, Charmaient cent cœurs, en moins de rien, Sans, même, en excepter le mien. […] Si tôt que les Récits cessèrent, Ces Aimables Nymphes dansèrent Avec des habits précieux, Qui donnaient bien moins dans les yeux Que mille grâces naturelles Qu’on voyait éclater en elles. […] Enfin, les neufs Muses célestes, Mignonnes, gracieuses, lestes, Ravissants les cœurs et les yeux,15 Par leurs pas concertés des mieux,16 Et Jules Du Pin avec Elle, Qui de l’Amour portait les ailes, Finirent agréablement Ce rare Divertissement, Que Saint-Aignan, illustre Comte, Dont la France cent biens raconte, A très agréablement inventé Par ordre de Sa Majesté.