Vialart parle ainsi : « Désirant apporter remède aux abus et scandales qui se commettent fort souvent les dimanches et les fêtes, et autres jours de l’année, à l’occasion des danses qui ont coutume de s’y faire, et où Dieu se trouve offensé en plusieurs manières, nous défendons, sous peine d’excommunication, toutes les danses publiques aux principales fêtes de l’année, (ces fêtes sont nommées tout de suite…) comme aussi de danser publiquement les dimanches et fêtes commandées, durant le service divin, ou proche de l’église, ni sur le cimetière, ni de nuit, ni avec des chansons dissolues… Et voulons qu’outre la première publication qui sera faite par le curé, de notre présente ordonnance, dans la huitaine ou quinzaine au plus tard, elle soit encore publiée tous les ans, le dimanche avant la fête de tous les saints, et celui d’après pâques. […] La liberté qu’on y donne à ses mains, à ses yeux et à sa langue, la mollesse du chant et les ténèbres de la nuit, pendant laquelle les danses se font souvent, et qui est naturellement ennemie de la pudeur et l’amie des crimes, puisqu’elle donne plus de liberté pour les commettre ; tout cela chasse la retenue qu’inspire la pudeur, et lâche la bride aux passions.
Les Buffets étaient séparés par des balustrades, et en dedans une infinité d’Officiers du Gobelet avaient le soin de donner, à qui en voulait, tout ce qu’on leur demandait pour rafraîchissements, pendant tout le temps du bal qui dura toute la nuit.
On admira la pantomime de Marguerite angoissée par un rêve et la scène en laquelle des gardes accouraient de toutes parts, la nuit, avec leurs lanternes formant des groupes pittoresques. […] C’est la nuit. […] Il passait la nuit à travailler avec sa troupe ou à causer avec des amis et ne se couchait jamais avant le jour.
On peut dire que son origine ainsi que celle de tous les arts se perd dans la nuit des tems.
La scène est dans la nuit.