Le grand BALLET s’y danse encores83, Avec une SCÈNE de MORES, Scène nouvelle et qui vraiment Plaît, dit-on, merveilleusement.
Un impresario m’engagea pour aller créer aux Etats-Unis le principal rôle d’une nouvelle pièce, intitulée Quack, docteur-médecin. […] Je ne pouvais pas en acheter une nouvelle. […] J’avais conscience d’avoir trouvé une chose nouvelle et unique, mais j’étais loin d’imaginer, même en rêve, que je détenais la révélation d’un principe devant révolutionner l’esthétique. […] Une troupe nouvelle répétait l’Oncle Célestin dans le théâtre. […] Lorsque le public apprit que la nouvelle danseuse était son ancienne favorite de comédie, la petite actrice de jadis, il lui fit une ovation comme jamais être humain, je crois, n’en a entendu.
Alexandre voulant lui donner une nouvelle marque de sa bonté, ordonne à ses femmes de se réunir à Campaspe, et d’exécuter avec elle la danse des couronnes ; (cette danse fait allusion aux conquêtes multipliées du héros, et aux lauriers que ses victoires lui ont mérités.) […] Peu content de son ouvrage il tombe sur son siège et s’abandonne à une nouvelle pensée. […] Cette nouvelle idée lui paroît supérieure à toutes les autres, il donne ses ordres, les Nymphes, compagnes de Diane couvrent l’épaule de campaspe d’une mante de peau de tigre ; elles y attachent un carquois ; on la couronne de feuillage. […] Au bruit d’un air de chasse, la nouvelle Diane et ses Nymphes prennent une course légère et rapide, et cette danse vive et brillante offre d’instans en instans des groupes pittoresques.
Le bailli, qui est épris de Julie, et que Julie ne peut souffrir, aborde la nouvelle Rosière, avec l’importance de la sottise ; il lui fait entendre que c’est à lui seul qu’elle doit l’honneur dont elle va jouir ; que son autorité a su déterminer en sa faveur tous les habitans de Salency ; qu’il est bien juste que la Rosière soit reconnoissante, il lui jure qu’il l’adore, qu’il veut lui donner la main et en faire son épouse. […] Cette nouvelle fait renaître dans son ame le calme et l’espérance. […] A cette nouvelle, Julie tombe sans connoissance dans les bras de sa tante : on l’entraîne sur un banc voisin de la maison. […] Il tient une couronne à la main ; il fait placer un trône de verdure, couronné d’un baldaquin de fleurs : il va élire une nouvelle Rosière : toutes les filles attendent en silence l’arrêt du Bailli, et de leur bonheur… un bruit de chasse se fait entendre.
Comme il tourne aussi sa Personne, Ce qui pas moins ne nous étonne, Selon ses Sujets, comme il veut, Il joue, autant bien qu’il se peut, Ce Marquis de nouvelle fonte, Dont, par hasard, à ce qu’on conte, L’Original est à Paris, En colère autant que surpris De s’y voir dépeint de la sorte.