Deux jeunes Sœurs belles et sages, Qui charment tout par leurs visages, Mesdemoiselles de Nemours, Dignes des plus nobles amours. […] Rohan, admirable Pucelle, Si noble, si sage et si belle, Que quiconque l’épousera, Un grand Trésor possédera. […] Des-Autels, Fille de la Reine, Fort aimable, mais inhumaine, Qui tient en Cour fort bien son rang, Et qui vient d’un fort noble Sang.
Robinet, lettre du 18 octobre 1670 Mardi, Ballet, et Comédie,135 Avec très bonne Mélodie, Aux autres Ebats succéda, Où, tout, dit-on, des mieux alla, Par les Soins des deux grands Baptistes,136 Originaux, et non Copistes, Comme on sait, dans leur noble Emploi, Pour divertir notre Grand Roi, L'un, par sa belle Comédie, Et l’autre, par son Harmonie.
Comme dans tout ce Traité je me suis proposé de montrer à cette noble Jeunesse la maniere de se bien conduire dans les endroits où l’usage du monde l’appelle, & que le Bal donne une certaine liberté, par la facilité que tout le monde a de s’y introduire, & qu’il s’y glisse nombre de personnes, dont la plûpart enflez de je ne sçai quelle naissance ou de quel rang, mais peu civilisez, prennent cependant des licences qui en dérangent tout le bon ordre. C’est à cette occasion que je mets ici les cérémonies qu’il y faut observer, afin que du moins ils préviennent en leur faveur par une noble politesse.
Ce fut le Roi qui commença, Et si parfaitement dansa, Qu’il ravissait les yeux, sans cesse, Par ses pas et sa noble adresse ; Dont Thérèse, qui le voyait, Et qui ses louanges oyait, Donnait, par ses yeux, mainte marque Combien elle aimait ce Monarque. […] La Barre, qui comble de joie, Soit qu’on l’écoute, ou qu’on la voie, Avait un air noble et touchant Dans son visage et dans son chant.
[…] Père Darrouy, profond Docteur, En est le noble et digne Auteur : Cette Histoire, des mieux traitée, Fut assez bien représentée, Et les Ballets entrelacés Fort agréablement dansés, Se trouvant, illec, d’assurance, Un des adroits Danseurs de France.