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32. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VII. Principes Physiques du vice de l’Exécution primitive de l’Opéra Français. »

N’en déplaise aux Inventeurs des Tragédies en Musique, Poèmes aussi ridicules que nouveaux, et qu’on ne pourrait souffrir, si l’on avait le moindre goût pour les Pièces de théâtre, ou que l’on n’eut pas été enchanté et séduit par un des plus grands Musiciens qui ait jamais été. » Dacier, Poét. d’Aristote, p. 82.

33. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 19 mars. Le cas des Sakharoff. »

Ces derniers sentirent cependant le danger dont les menaçait cette formule qui leur conférait le titre de musiciens et ils cherchent à s’en échapper en affirmant la priorité, dans leur art, de l’invention et de la réalisation plastiques, en s’attribuant de plus un entraînement gymnastique qui me semble, d’ailleurs, purement imaginaire.

34. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55

Mazarin voulant hâter les progrès de l’art, et le tirer de son apathie ; fit venir à grands frais ce que l’Italie possédoit de plus précieux en acteurs, en chanteurs et en musiciens. […] Si la cour fut satisfaite de ce spectacle, le Cardinal Mazarin ne le fut pas moins ; il en étoit dans l’enchantement, et il regardoit ce succès comme un stimulant, actif propre à réveiller nos musiciens et nos poètes. […] On ne connoissoit pas l’art varié des figures ; elles étoient toutes paralelles, et n’offroient que des lignes droites ; la danse n’agissoit que gravement et procéssionnellement ; on appelloit tout cela danse noble, danse mesurée ; et les airs que les musiciens composoient pour-elle étoient lents et posés. […] Cette meme machine remontoit vers le ciel, et étoit remplacée par un autre palais qui, en sortant de terre, s’élevoit gradativement vers le ceintre ; la richesse des vêtemens, la beauté des voix, l’exécution précise et brillante de deux cens musiciens, tant de belles choses réunies offrirent un spectacle digne de la circonstance pour la quelle il avoit été composé, et digne encore de la grandeur et de la magnificence de Louis quatorze.

35. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VII. Des Ballets Bouffons »

On oublie, malgré soi pendant la Représentation, le mauvais fond sur lequel ils sont bâtis, pour se livrer sans réserve aux détails agréables, au Chant d’expression, aux traits multipliés de naturel et de génie, dont les Musiciens excellents ont l’art de les embellir.

36. (1908) L’École de danse de Grünewald « L’école de danse du Grünewald » pp. 261-268

Vous nous prenez nos musiciens, vous imitez notre musique, nous prendrons modèle sur vos sculpteurs et sur vos peintres, nous imiterons vos couturières. […] Son rêve, c’est qu’un congrès de sculpteurs et de musiciens s’émeuve à l’idée de voir sombrer son idée et décide de la faire vivre.

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