Lorsque les passants s’approchaient, ils pouvaient lire ces mots : « Comme la vogue inouïe qui fait courir au Park-Theatre pour voir la belle et célèbre Fanny Elssler éloigne le monde des autres spectacles, les personnes qui ne trouvent plus de place aux représentations du Park sont priées de vouloir bien se rappeler qu’il y a encore le théâtre X… » A l’occasion du passage d’une étoile, les bourses américaines se déliaient comme par enchantement. […] La première fois qu’elle prit congé de New-York, elle prononça ces mots : I have been so happy among you, that I’m very sorry to go away, but I will certainly come again. […] Les spectateurs la répétèrent, comme on se répète à soi-même ou comme on relit les mots tendres d’une bien-aimée. […] Du moins cette soirée sera pour moi à jamais inoubliable. » Le morceau d’éloquence le plus retentissant fut le suivant, que Fanny fit entendre à New-York, après avoir dansé au profit d’une caisse de secours qu’elle voulait fonder pour les comédiens : « Je devrais vous dire quelques mots de l’œuvre que nous avons entreprise ce soir, mais mon cœur n’en a pas la force. […] Ceux de Philadelphie lui envoyèrent une adresse qui commençait par ces mots : « Sois la bienvenue, toi qui arrives de notre patrie lointaine, chère compagne de notre jeunesse… » Ils organisèrent au Théâtre allemand une solennité nettement allemande au cours de laquelle on entonna le chant célèbre d’Arndt : Quelle est la patrie de l’Allemand ?
Le P… de P*** avait réellement de l’esprit, des connaissances, et du goût, autant qu’il en faut pour sentir les beautés d’une composition théâtrale, pour éclairer un Auteur, pour décider même de son degré de talent ; mais bien moins que n’en exige l’invention, la charpente, l’assemblage, en un mot, d’un grand ouvrage.
On se prend plutôt à conjecturer l’existence d’un fonds impérissable de formes chorégraphiques, formes dont la configuration est essentielle, immanente à la danse, tandis que leur signification se modifie à l’instar des changements de sens que subissent les mots d’un langage.
On qualifie aussi de cette manière les danses qu’on pratiquait dans les premiers temps de l’église dans les fêtes solennelles, et en un mot toutes les danses qui dans les différentes religions faisaient partie du culte reçu. […] Voyez ces deux mots à leurs articles. […] Voyez ces trois mots à leurs articles.
Elle fut même, pour un temps, si j’ai bonne mémoire, « consignée » à la porte de ce foyer, « exclue de toute figuration », mise à pied, en un mot, et il ne fallut rien moins qu’une requête des clubmen de l’orchestre pour qu’il lui fût permis de franchir de nouveau le seuil qui, de la loge de madame Monge, conduisait alors sur la scène. […] Un soir qu’elle avait eu « des mots » avec une de ses camarades, quelqu’un dit à cette dernière : — Méfie-toi ! […] On se rappelle ce mot d’une lorette de Gavarni à sa compagne qui pleure sur le résultat d’une faute : — Comment !