Danaüs désespéré de l’union de ses filles avec ses neveux, et de la loi que son frère Egyptus lui impose, médite le projet de se venger ; agité par mille sentimens divers, il exprime le trouble de son ame ; il veut punir l’arrogance d’Egyptus par le massacre de ses fils ; il veut changer les flambeaux de l’Hymen et de l’Amour en torches funéraires, et se servir du bras de ses filles pour porter des coups plus assurés, et se délivrer d’une famille qui lui est d’autant plus odieuse, qu’elle met des bornes à sa puissance et à son ambition.
Ceux-ci les attendaient dans les rues, où on avait eu le soin de tenir des tables servies de toutes sortes de mets. […] Elle fut mise à la place des ballets qui représentaient le mouvement des astres, etc.
La Princesse me reçut ; elle était en robe de chambre et avait mis une mantille de dentelle blanche, sur ses beaux cheveux défaits.
ne doivent-elles pas le mettre dans un état voisin du délire ?
La perfidie de la Reine et le bonheur d’Enée mettent le comble à sa fureur ; il menace l’une et attaque l’autre avec intrépidité ; il s’élance sur Enée, et le combat s’engage.