Tel le pas de la cruche, discrètement accompagné par l’assistance frappant du pied la mesure : ce pas figure la recherche de l’équilibrer par un mouvement ondulé des bras à la seconde ; commencé sur la plante, il continue sur les pointes.
À le voir marquer la mesure d’un pied, en faisant glisser l’autre, inerte, paralysé, on est pris d’une gaîté irrésistible ; puis, par des écarts inattendus et des chutes feintes et évitées au dernier moment, il brise le rythme uniforme du « step » qu’il renouera l’instant après avec une parfaite désinvolture.
Toutes ces differentes attitudes representées par ces trois Figures ne sont que pour marquer tous les differens tems & toutes les mesures que l’on doit observer dans cette action, on ne doit pas entendre par ces differentes attitudes que l’on doive s’arrêter à chaque tems, ce qui seroit ridicule.
Ainsi je suppose que vous deviez le faire du pied droit, & que vous ne deviez tourner qu’un quart de tour à la droite, il faut plier sur le gauche le droit en l’air ; & à mesure que le genou gauche se plie, la jambe droite en l’air marche en formant un demi cercle, puis posant la pointe de son pied derriere la jambe gauche à la troisiéme position, pour se relever sur les deux pointes, ce qui vous fait tourner un quart de tour au lieu que si vous voulez tourner un demi tour, il faut poser la pointe du pied plus croisé jusqu’à la cinquiéme position ; ce qui fait qu’en vous élevant vous tournez un demi tour.
Telle est, du moins, la légende que raconte Nestor Roqueplan, qui, ayant été, — de 1847 à 1854, — directeur de l’Opéra, était, mieux que personne, en mesure d’en connaître l’histoire jusque dans les replis les plus invraisemblables. […] Mademoiselle Mariette ne fut pas étrangère à la mesure de sage police qui acclimata à l’Opéra ce vêtement de précaution. […] Car ces fillettes affectionnent les croix outre mesure.