Les vers qu’ils chantaient avaient un rapport prochain avec la Tragédie, et les figures qu’ils formaient par leur Danse, retraçaient la marche et le cours des Astres, l’ordre et l’harmonie de leurs mouvements.
C’est dans ce moment de trouble et d’irrésolution que Clytemnestre paroît ; on diroit à son action, qu’elle est accompagnée par les furies ; elle reproche à Egisthe sa foiblesse, son peu d’empressement à la servir et son parjure ; elle veut lui arracher le fer dont elle a armé son bras, pour s’en servir contre Agamemnon ; Egisthe ne pouvant plus supporter ses reproches, ses menaces et ses emportemens s’élance comme un furieux, et porte ses premiers coups sur Agamemnon ; il vole ensuite vers Cassandre, qui, dévouée à la mort, marche au devant de lui ; sa fermeté et son courage arrêtent le bras d’Egisthe, mais Clytemnestre, qui lui crie ; frappe, achève ! […] Une marche triste et lugubre annonce l’arrivée de la pompe funèbre ; des Gardes portent des flambeaux ; la Reine, les Princesses et leur suite sont couvertes de crêpes noirs, et tiennent dans leurs mains des branches de cyprès ; Egisthe a ses armes et son bouclier couverts de crêpe, ainsi que les Officiers et les troupes qui l’accompagnent. […] Après cette marche triste et silencieuse, des femmes dansent un hymne autour de l’autel ; elles déposent leurs branches de cyprès sur les marches du tombeau, et elles s’y prosternent dans les attitudes de la douleur, les enfans jettent des fleurs. […] Cependant frappé d’une terreur soudaine, il se retourne, voit une femme expirante, et ses sœurs en larmes ; il marche à pas chancelans, il lève d’une main tremblante le voile qui lui dérobe les traits de celle à qui il vient involontairement de donner la mort ; à l’aspect de sa mère, il recule d’horreur et d’effroi, il veut se frapper, mais Electre et Pylade volent à son secours et le désarment ; il tombe sans connoissance sur une tombeau peu élevée.
A mesure que les arts se fortifièrent, les règles s’aggrandirent, et suivirent la marche de leurs progrès ; mais lorsqu’ils eurent acquis cette perfection et cette sublimité, qu’ils déployèrent à Athènes, le goût et le génie enfantèrent de nouvelles règles, et de nouveaux principes, qui dûrent leur naissanse au besoin du moment et souvent à un heureux hazard. Ils n’étoient pas suivis strictement ; on les quittoit, on les reprenoit, on les modifioit, ou on les abandonnoit, lorsque les circonstances l’exigeoient, ou qu’elles s’opposoient à la marche rapide, et aux élans du génie. […] « Son style impétueux souvent marche au hazard Chez elle un beau désordre est un effet de l’art.
Les heures me paroissent-elles rallentir leur marche ? […] Ce qu’ils enfantent, brave les années, triomphe des siècles et marche à l’immortalité. […] La réputation marche lentement ; elle ne vise point à la multiplicité des productions.
À son arrivée, les Prêtres, les Grands de l’État et le Peuple, allaient le recevoir avec la plus grande pompe et le conduisaient dans le temple au son de mille instruments C’est alors que les Prêtres figuraient dans leur marche et dans le temple, les exploits, les conquêtes et les bienfaits d’Osiris.