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5. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VII. Témoignage d’un célèbre Jurisconsulte contre les Danses. » pp. 94-98

C’est donc manquer tout à la fois à ce qu’on doit à Dieu, et aux princes dont la puissance est une image et une émanation de la sienne, que de permettre, et, ce qui est encore pis, d’autoriser ces danses, et d’y aller, lorsque par la négligence de ceux qui ont le pouvoir de les empêcher, elles ont lieu dans une paroisse ; et cependant Jésus-Christ nous dit expressément : (Matth. c. 22, v. 21.) […] Si, après toutes ces autorités des saintes Ecritures, des saints docteurs, tous ces règlemens des conciles, et toutes ces décisions des théologiens les plus éclairés, et les plus pieux qui viennent d’être rapportés, on ose encore prendre la défense des danses, et que l’on s’obstine à les croire permises, ne montre-t-on pas par là évidemment qu’on ferme volontairement les yeux pour ne pas voir clair en plein jour ; qu’on ne tient aucun compte de tout ce qu’il y a eu et de ce qu’il peut y avoir encore dans l’Eglise de gens les plus éclairés et les plus pieux, et qu’on manque de respect pour l’Eglise même que, dans les conciles, a parlé si clairement et si fortement contre les danses ? […] N’est-ce pas manquer de foi, que de ne vouloir pas s’en rapporter à sa parole, et de ne penser qu’à se réjouir en ce monde, sans se mettre en peine de ce qu’on deviendra dans l’autre pour l’éternité ?

6. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 14 août 1671 »

Robinet, lettre du 14 août 1671 En bonne Santé, ledit Sire, De qui si charmant est l’Emire, Fait, encor, avecque sa Cour, À Fontainebleau, son Séjour ; Et, de ses grands Soins, s’y délasse, Par fois, dans l’ébat de la Chasse, Et, par fois, par de doux Concerts, Où l’on répéte les beaux Airs Qu’a faits le Sieur Lulli-Batiste, (Qui ne manque pas de Copiste) Dedans le dernier grand Balet, D’un bout, à l’autre, si complet, Et qu’on revoid dancer, de même, Avec certe, un plaisir extrême, Ou, pour mieux dire, sans égal, Tout joignant le Palais Royal.

7. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 décembre « Le Festin de l’araignée ». »

Il manque une conception, une direction voulue et maintenue dans le moindre détail, une volonté unique capable de coordonner, d’intégrer les éléments de l’œuvre. […] Mais l’ampleur, le volume leur manquent.

8. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

Chaque ballerine, en y entrant, ne manquait jamais de s’informer : — Est-ce qu’il y a rien pour moi ? […] Le lendemain matin, le sieur Demeru, gardien de la salle, trouva Boismaison qui avait fait de vains efforts pour se délier, reçut de lui la confidence de l’aventure de la veille, en rit beaucoup pour sa part et ne manqua pas d’en égayer tout le théâtre. […] On y manquait d’air — absolument. On y manquait de beaucoup d’autres choses. […] Ce gentleman ne manqua point de revenir à la représentation suivante.

9. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 3 décembre. Danses du « Grand Mogol ». »

Si le résultat manque très ostensiblement de caractère et d’inédit, la tenue du petit ballet reste bonne et discrète : groupes bien équilibrés, lignes amples.

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