Je voulais que l’homme jouât dans le jardin, derrière la maison, pour que ma mère, qui était paralysée, pût l’entendre. […] Et je dus quitter la maison vide. […] Pour l’autre, je le laisse à la maison, où il fait le chien de garde. […] vous avez une maison ? […] Mais je l’appelle la maison.
Nous avons, au courant de l’année, vécu à l’Opéra tant d’heures magnifiques ou amères mais toujours émouvantes et fécondes, que nous nous faisons un devoir de présenter aux dirigeants et au personnel de l’illustre maison, avec nos amitiés, quelques vœux pour l’année qui commence. […] Sur ce, le critique de Comœdia offre une cordiale poignée de main au directeur de la maison de danse et à son vaillant état-major ; il prie également toutes ces dames et tous ces messieurs d’agréer l’expression de son admiration et de sa sympathie pour la troupe qu’il croit destinée à rétablir, dans toute sa gloire, le Ballet français.
Loret, lettre du 26 avril 1664 De Monsieur, l’Altesse Royale Fit, l’autre jour, un grand Régal En son agréable Saint-Cloud, Séjour gai, séjour charmant, où Les trois Majestés se trouvèrent, Collationnèrent, soupèrent, De mets triés sur le volet, Eurent Comédie et Ballet, Et, bref, des yeux et des oreilles S’y divertissant à merveilles, Admirant les Appartements Et les rares Ameublements Dont est richement embellie Cette Maison plus que jolie.
La Gravette de Mayolas, lettre du 16 août 1665 […] Selon la coutume ordonnée Dans cette Maison chaque année, Le Réverend Père DIEZ, Un Esprit des plus déliés, Dont la veine docte et fertile Egale Sénèque et Virgile, Ce poète et grand Orateur, De cet Ouvrage fut l’Auteur, Dont le nom fameux est IRLANDE, Histoire belle, vraie et grande, Ayant fait choix de bons Acteurs Et fait instruire les Danseurs, Qui dans leurs postures discrètes Dansaient le Ballet des Comètes ; Et les délicats Violons Jouaient d’agréables chansons Quantité de Gens remarquables, Témoins de ces plaisirs aimables, Avec les autres spectateurs En furent les admirateurs, Attentivement écoutèrent, Et l’Auteur tout à fait louèrent.
Loret, lettre du 27 août 1661 La Pièce, tant et tant louée,17 Qui fut dernièrement jouée Avec ses agréments nouveaux, Dans la belle Maison de Vaux, Divertit si bien notre Sire, Et fit la Cour tellement rire, Qu’avec les mêmes beaux apprêts, Et par commandement exprès, La Troupe Comique excellente Qui cette Pièce représente, Est allée, encor de plus beau, La jouer à Fontainebleau, Étant, illec, fort approuvée, Et, mêmement, enjolivée D’un Ballet gaillard et mignon, Dansé par maint bon Compagnon, Où cette jeune Demoiselle Qu’en surnom Giraud18 on appelle, Plût fort à tous par les appâts, De sa personne et de ses pas.