Notre jeune Monarque n’a pas dédaigné dans ses momens de loisir, d’y faire briller son adresse & sa grace ; c’est-là, Monseigneur, qu’on vous a vû dès vos premieres années charmer toute la Cour, & faire honte à nos plus habiles Maîtres.
Lucien, en nous donnant des préceptes sur la Danse Pantomime, n’a pas dit un seul mot des unités ; et nous n’avons pas d’autre Maître. […] [11] Il n’en a pas été ainsi jusqu’à présent : si l’on en excepte notre Théâtre et les Pantomimes qui y ont été données par mon Maître, le célèbre Hilverding.
Toujours maître des causes, il était sûr aussi de prévenir ou d’arrêter à son gré les effets. […] Sous un pareil maître, on peut juger quelle dût être la bassesse des Courtisans, l’avilissement du Sénat, le goût de la multitude.
L’expression règne en maître. […] Vous incarnez, vous extériorisez avec intelligence la pensée musicale des grands maîtres.
Si, par hasard, un livret n’est pas l’adaptation arbitraire et mesquine du bien d’autrui, c’est donc l’élucubration incohérente d’un maître de ballet à court de sujets empruntés. […] Mais ce maître danseur est obligé à lutter contre des difficultés irréductibles : torse trapu, parcours limité ; son pied, qui arbore le chausson fourchu, ne peut point fournir l’élan vertigineux du capricant Styrax.