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43. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre II. Des Fêtes de la Cour de France, depuis 1560 jusqu’en l’année 1610 »

Le Roi mena la Mariée au Moustier suivie de la Reine, Princesses et Dames tant richement vêtues, qu’il n’est mémoire en France d’avoir vu chose si somptueuse.

44. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVI, autres souverains » pp. 178-

Une semaine plus tard environ je découvris, à ma grande confusion, que j’étais hantée par ses yeux et que je ne pouvais plus effacer son sourire de ma mémoire.

45. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XI. » pp. 107-114

C’est par la même raison que l’acteur qui n’exerce que sa mémoire, a l’esprit si rétréci hors de ses rôles, et que le danseur qui borne ses études au méchanisme des mouvemens des jambes, est si pauvre en idées, et si mesquinement uniforme dans la composition de ses pas.

46. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Pyrrhus et Polixène. Ballet tragique. » pp. 205-214

Les guerriers de la suite de Pyrrhus, se sentant animés de ce feu qu’inspire la valeur, se livrent à des jeux qu’ils ont institués, pour honorer la mémoire de ce grand capitaine.

47. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Tout en écrivant mémoires sur mémoires pour le compte du gouvernement autrichien, tout en fournissant de nombreux articles au journal quasi-officiel, l’Œsterreichischer Beobachter, il ne cessa point son action à Londres, à la grande colère de Napoléon qui reconnaissait en lui l’un de ses plus dangereux adversaires. […] Les mémoires qu’il écrivit en 1811 à l’occasion de la réforme des finances autrichiennes lui attirèrent la reconnaissance de plusieurs grandes maisons de banque. […] Il écrit, dans ses Mémoires d’un Bourgeois de Paris : « Le bruit se répandit par quelques journaux allemands que Mlle Fanny Elssler avait inspiré une grande passion au duc de Reichstadt ; j’interrogeai à ce sujet l’ex-danseuse de Vienne avec une vive curiosité : je l’ai trouvée sincère, sans pruderie, et elle m’assura que cette passion du fils de l’Empereur pour elle n’était qu’un conte fait à plaisir22. » Pendant son séjour à Paris, Fanny se lia d’amitié avec Mme de Mirbel, miniaturiste très appréciée alors, auprès de qui elle se défendit aussi d’avoir été dans l’intimité du duc. […] « Encore dans sa vieillesse, dit Betty Paoli, elle aimait à se rappeler les jours passés avec Gentz, et jusqu’à sa mort elle garda pieusement la mémoire de son ami parti depuis longtemps. » Elle évoquait la chère et lointaine figure avec sa cousine Catherine Prinster, la confidente de tous ses secrets. […] Mémoires d’un Bourgeois de Paris, Paris, Librairie Nouvelle, 1856, t. 

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