[3] Les connaissances profondes en musique dont vous êtes doué, les ouvrages lyriques, applaudis du public, que vous avez produits pour la scène, placent votre nom à côté des artistes dont la mémoire sera chère aux amis des arts et de l’harmonie.
Voilà donc les cinq positions naturelles de la danse et qui en font la base, qu’on doit se rendre familières, c’est-à-dire, se les graver dans la mémoire, les répétant souvent, tantôt du pied droit, tantôt du pied gauche, tous les pas dérivant de ces cinq positions, qu’il est très important de bien savoir ; on aura l’attention d’observer pour tous ces mouvements et changements de positions, ce qui a été dit ci-devant.
C’est à quoi je songe en évoquant pieusement la mémoire d’un grand Français ignoré en France. Du reste la reprise de sa Belle au bois dormant à l’Opéra, par Diaghilev, sera pour sa mémoire le plus éclatant des hommages.
C’est une des intelligences les plus vives que j’aie rencontrées, cette Loïe Fuller, et je ne m’étonne point qu’Alexandre Dumas fils ait pu me dire : — Elle devrait écrire ses impressions et ses mémoires. […] Claretie, m’engageant à commencer mes « Mémoires ». […] Claretie m’avait encore parlé de mon livre, et, à tout prendre, c’est grâce à son insistance que je me suis décidée à tremper ma plume dans l’écritoire et à commencer ces « Mémoires », — ces « Mémoires », écrits en anglais, et que le prince Bojidar Karageorgevitch, un bon, un brave, un excellent ami, voulut bien adapter en français, travail laborieux que la mort vint interrompre.
Il joignait à ce premier trait d’adresse, la facilité extrême de composer sur le champ des Danses nouvelles qu’il exécutait lui-même : chacune d’elles était une image vive et ingénieuse des traits estimables, des actions héroïques, des vertus éclatantes, des femmes illustres, dont on conservait en Grèce la mémoire.