I’ay balancé long-temps si ie lairrois eschapper de mes mains ce traicté, pour l’incertitude de la reüssie de ma peine, attendu la qualité du sujet dont ie parle, & la diuersité de tant d’esprits qui choquent ordinairement ce qui n’est pas de leur humeur, dont les vns croyront (peut estre) que ie veux authoriser vn Paradoxe, les autres que i’entreprends d’adiouster des appas & des attraicts au vice, parmy des ames qui y ont desia assez d’inclination naturelle, qu’vne longue habitude leur a fortifiée, & que les occasions ordinaires & les mauuais exemples resueilleroient si elle estoit endormie. […] D’ailleurs si ie m’enfonçois en ceste matiere, i’abuserois trop long temps de la patience du monde, & engagerois inutilement ma peine à la guerison d’vn mal qui paroist sans remede, & en fin ce qui me touche le plus, seroit abandonner de trop loing mon subiet qui me rappelle & veut que ie le concluë.
Ma confession serait longue et vous ne la comprendriez pas toute ; je ne vous dirai que ce qui fait l’objet de vos interrogations. […] Elle mourait d’envie de monter à cheval ; je l’accompagnai dans ses excursions que je trouvais cruellement trop longues, car il me fallait laisser seul mon pauvre père habitué à ma société et à mes soins de tous les instants.
Tels étaient les avantages des jolis vers du P… de P*** sur les travaux de longue haleine de Benserade.
Si j’affronte un ballet d’opéra avec ce sang-froid que nous donne une longue expérience, j’avoue approcher les jeux frivoles du music-hall avec une déférence qui va jusqu’à la timidité.
Pillet une demande en résiliation des engagements et en paiement des 60 000 fr. de dédit140. » Le procès, long et fastidieux, commença le 11 février 1841 devant le Tribunal de commerce de la Seine. […] C’est un long dithyrambe, d’un romantisme impétueux, supérieur par sa valeur littéraire à la plupart des poèmes qui éclosent d’ordinaire sous les pas des danseuses. […] Cette longue période fut le crépuscule merveilleusement serein de son éclatante carrière. […] L’amitié de Fanny fut pour ce cœur endolori un refuge après de longs orages, sans qu’elle ait pu cependant guérir entièrement de son pessimisme ce Lenau féminin. […] Si Grillparzer était devenu trop sauvage pour s’y montrer, malgré son affection pour Fanny, on y voyait Hebbel à qui souriait la fortune, après une longue et douloureuse attente.