Il y aura toujours quelque chose de boiteux dans ce double exercice de la danse et du chant. » Mlle Albertine Coquillard On lit dans les Petits Mémoires de l’Opéra : « D’un talent agréable, mais d’une beauté plus agréable encore, très courue, très recherchée par les partisans de la danse élégante et légère, mademoiselle Albertine avait plu, beaucoup plu, trop plu en haut lieu.
L’éducation chorégraphique de la fillette eut donc lieu en France.
Quand le roi de Prusse se faisait présenter les deux sœurs et s’efforçait de les retenir dans sa capitale, il essayait, heureusement en vain, d’éloigner celle des deux sœurs qui était véritablement une grande artiste du seul lieu où elle pouvait remplir toute sa mission.
Qu’on lise d’abord les vers admirables que Quinault met dans la bouche de la cruelle, de la barbare Méduse : Je porte l’épouvante et la mort en tous lieux, Tout se change en rocher à mon aspect horrible.
Le salle fut fermée ; toute représentation théâtrale était dès-lors impossible dans ce lieu, de la part d’une scène dont la cassette royale faisait les frais.