LETTRE VII. […] Cette difference du poëme au Drame ne conclut rien contre ce que je vous ai dit dans mes autres Lettres ; puisque ces deux genres de Poésie doivent également avoir une exposition, un nœud & un dénouement.
Lettre XX et dernière. […] Sachant qu’ils n’aiment point à lire, j’ai pensé qu’en leur offrant tous les principes de leur art dans une seule lettre, ce seroit satisfaire leur goût. […] Il y aura dans cette lettre (explicative de toutes les autres) quelques répétitions ; mais elles sont nécessaires au développement de mes premières idées. […] En cela j’ai adopté l’erreur de quelques écrivains de l’antiquité et je me suis égaré avec eux ; mais depuis quarante années, (époque où mes premières lettres parurent), j’ai eu le tems de lire, de méditer et de m’instruire ; mes recherches continuelles jointes à l’art difficile que je pratiquois journellement, les obstacles sans cesse renouvellés qu’il me présentoit, répandirent une vive lumière sur mes travaux. […] Voila, Monsieur, ma tache à peu près remplie ; j’ai présenté des apperçûs de tous les genres de ballets ; et je finirai cette lettre peut-être trop longue, par donner aux compositeurs (novices dans cet art) quelques conseils dont ils pourront profiter.
Et voilà qu’une très grande amie de la « victime » m’honore, à ce propos, d’une lettre de la plus exquise impertinence — pour dire que je n’y entends rien.
Seconde lettre.
Loret, lettre du 31 janvier 1665 Un Ballet, beau par excellence, Où règne la magnificence, Tout pompeux et tout éclatant, Mais que je n’ai pas vu, pourtant, Se danse trois fois la semaine, Non chez le Roi, ni chez la Reine, Mais dans ce noble et charmant lieu, Digne séjour d’un demi-Dieu, Jadis, construit par un Grand Homme, Et que Palais Royal on nomme.