Bras à la seconde, fig.
Les plus belles pirouettes filées à la seconde, en attitudes et sur le cou-de-pied ; les temps d’élévation, de vigueur, et un bel entrechat, sont de son ressort65.
Il s’en fait aussi d’une autre façon, que l’on appelle pas de Bourée ouverts qui se font de la maniere suivante, sçavoir si on le prend du pied droit l’ayant en l’air, à la premiere position : vous pliez sur le gauche & vous portez le droit à côté à la deuxiéme position & vous élevez dessus : en vous élevant sur le droit la jambe gauche suit la droite en s’approchant à la premiere position, dans le même tems le pied droit se pose entierement, & de suite vous posez le pied gauche à côté à la seconde position en posant le talon premier, & lorsque le corps se pose sur ce pied, vous vous élevez sur la pointe ; ce qui attire la droite dont le pied se glisse derriere le gauche jusqu’à la troisiéme position, ce qui termine ce pas ; mais si vous en voulez faire un autre du pied gauche, il faut poser le talon droit à terre & plier dessus, & porter le pied gauche à côté en observant la même maniere, d’autant que l’on doit s’habituer de faire un pas d’un pied comme de l’autre.
D’abord un peu froid, presque raide, il devint, dès la seconde phrase, d’une affabilité exquise, d’une galanterie évocatrice des belles manières du grand siècle.
Ayant pirouetté quatre fois à la seconde, il passait en attitude sur la demi-pointe, celle du Mercure de Jean de Bologne, et cette trouvaille le rendait ivre d’orgueil.