Bathylle avait l’esprit badin, gai, léger, plein de feu, et de jolies saillies. […] Ce n’était dans tout ce qu’il exécutait qu’images vives et riantes, que tableaux peints par la main légère des Grâces, dessinés par l’Amour, animés par la volupté.
. ; elle supprima les jupes et les manches de ses vêtemens ; elle proscrivit toutes les étoffes qui n’avoient point de transparence : des gazes légères et des crêpes encore plus légers composoient ses vêtemens que le souflé des zéphirs faisoit voltiger à son gré et à celui des amateurs de la belle nature. […] Nos danseuses ont adopté le costume des Lacédémonienues ; elles sont presque nuës ; une gaze légère leur sert de jupes et les pirouettes sans fin soulèvent ces voiles légers et découvrent toutes les formes que la pudeur et l’honnéteté eûrent toujours le soin de dérober.
Psyché endormie sur de riches carreaux, est environnée par les Graces ; les Nymphes, les Jeux, les Ris et les Plaisirs ; leurs mouvemens, leur action et leurs danses légères lui tracent les tableaux variés du plaisir et de la volupté. […] Dans le même instant un léger nuage s’élève à sa droite ; il est surmonté par des Amours et des Zéphyres. […] Vénus et Adonis qui ne respirent que le plaisir, l’expriment par des danses légères. […] Vénus, Adonis, l’Hymen, l’Amour, Psyché et toute la cour de Vénus se livrent à des danses vives et légères, symbole heureux de l’allégresse.
Monsieur, avec sa belle Suite, Par les Grâce mêmes, conduite Et Madame, pareillement, Du Bal, le second Ornement, Vinrent en Bergers et Bergères, Revêtus d’étoffes légères, Et d’habits assez peu dorés, Mais si superbement parés De rubans de toutes manières, De houlettes, de panetières, Que, certes, le beau Céladon, Qui, de charmer, avait le don ; Que, certes, l’amoureux Sylvandre, Pour qui Diane eut le coeur tendre, Que Dorinde, Astrée et Philis, Aux teints de roses et de lys, Stelle, Hylas, Tersandre et Madonte, Dont tant de choses l’on raconte, Dans le plus fort de leur beauté, Assurément n’eussent été Auprès de ces rares Personnes, Que des chiffons et des chiffonnes.
Pinçant avec coquetterie son tutu léger et bouffant, un peu penchée, elle marche sur les pointes, en fléchissant les jambes comme dans un menuet de jadis, un pas d’une grâce très discrète.