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117. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IV. » pp. 25-31

Si de simples images m’entrainent à l’illusion ; si la magie de la peinture me transporte ; si je suis attendri à la vue d’un tableau ; si mon âme séduite est vivement affectée par ce prestige ; si les couleurs et le pinceau dans les mains du peintre habile, se jouent de mes sens au point de me montrer la nature, de la faire parler, de l’entendre et de lui repondre ; quelle sera ma sensibilité, que deviendrai-je, et quelle sensation n’éprouverai-je pas à la vue d’une représentation encore plus vraie, d’une action rendue par mes semblables ?

118. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

Une jolie figure de sainte-n’y-touche, alors qu’au commencement, elle jouait les « demoiselles à marier. » Aujourd’hui qu’elle porte le travesti comme Déjazet, — n’a-t-elle pas remplacé Mérante dans Yedda, — elle a pris un peu les allures et la physionomie de l’habit. […] Non plus du fleuve de Palestine qui joue un si grand rôle dans l’histoire des Hébreux. […] Une joue un peu de travers.

119. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre sixième. Des temps, des pas, des enchaînements et de l’entrechat » pp. 71-78

Dans les temps terre-à-terre, vous ne sauriez assez faire jouer le ressort des cous-de-pied, pour en rendre l’exécution plus agréable et plus gracieuse, et renforcer et baisser les pointes pour la rendre vive et brillante.

120. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IX, alexandre dumas » pp. 98-

Il vint avec nous au théâtre chaque fois que nous jouions, soit trois fois par semaine, et nous prenions nos repas ensemble.

121. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VIII. » pp. 81-87

Mais tout est miracle, tout est mystère dans l’antiquité ; l’amas des siècles, les voiles épais qui les enveloppent, dérobent la vérité à nos foibles regards ; nous n’appercevons dans cette masse ténébreuse que des fantômes, et quelques ombres fugitives qui se jouent de notre imagination.

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