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99. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. » pp. 1-32

En l’an 2545 du Monde, les Magistrats faisoient des sacrifices en l’honneur de Thémis Déesse de la Justice, par des danses caractérisées qui exprimoient les attributs de cette Déesse : ces sortes de danses étoient composées par les Pontifes ou les grands Sacrificateurs, & son usage étoit seulement réservé au Sacerdoce & à la Justice. […] Les Thessaliens faisoient tant d’état de la Danse, que leurs principaux Magistrats en empruntoient le nom, & s’appeloient Proorquestres, comme qui diroit Meneurs de Danses : cette Inscription se lisoit sous leurs statues, aussi-bien que celle-ci, à l’honneur d’un tel, pour avoir bien dansé au combat ; terme équivalant à celui d’avoir bien fait à la bataille. […] Il y a eu des Pontifes dans l’Antiquité, qui ne croyoient pas qu’on pût être initié dans les misteres, sans la Danse & la Musique, surtout pour la célébration des Orgies en l’honneur de Bacchus, dont les misteres ne devoient point être revélez au peuple : on appeloit aussi Dessauteur celui qui les revéloit.

100. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VIII. » pp. 56-61

J’ai l’honneur d’être, etc.

101. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269

Je n’ai jamais douté que ces deux Arts ne soient d’une égale considération, ni que l’un & l’autre ne méritassent les mêmes honneurs : j’en parle dans ce sens-là ; & je ne fais que suivre le sentiment des Auteurs les plus célébres qui ont traité cette matiere, & par rapport à la convenance que ces deux Arts ont avec la Musique. […] On remarque aussi que les plus grands Peintres se faisoient honneur de cultiver l’amitié des Poëtes qui étoient en réputation, pour profiter de leurs avis. […] Les Poëtes de ces tems-là ont reçû des honneurs & des récompenses infinies ; ils ont été excitez par des prix que l’on donnoit à ceux dont les Piéces avoient un succès plus heureux que celles de leurs concurrens ; tous les genres de la Poésie ont eu leurs louanges & leurs protecteurs. […] Euripide tant de fois applaudi de toute la Grece, élevé aux premiers honneurs par Archilaüs Roi de Macédoine, & regreté des Athéniens par un deuil public : Homere révéré de toute l’Antiquité, & souvent honoré par des autels & des sacrifices : Aléxandre visitant le tombeau d’Achille ; heureux, s’écria-t-il, d’avoir pû trouver une Homere qui chanta ses louanges. […] L’on portoit même jusqu’au respect l’honneur qu’on rendoit à cet Art : le Roi Démétrius en donna des marques mémorables au siége de Rhodes, où il ne put s’empêcher d’employer une partie du tems qu’il devoit aux soins de son armée, à visiter Protogenes qui faisoit alors le tableau de Jalisus.

102. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 23 octobre. Valses. Chopin à l’opéra. — Le sang viennois. »

Mlles de Craponne, Rousseau, Damazio et leurs trois danseurs en font les honneurs.

103. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvii » pp. 96-101

  J’ai l’honneur d’être etc.

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