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122. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « I. Origines, composition, organisation. » pp. 1-13

» Beaucoup d’ignorants ont tâché de le défigurer et de le corrompre en la personne de la plus grande partie des gens de qualité… Ce qui fait que nous en voyons peu, dans notre cour et suite, capables et en état d’entrer dans nos ballets, quelque dessein que nous eussions de les y appeler.

123. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93

D’abord, dans l’épître dédicatoire au roi de Navarre, les ministres, après s’être plaints des efforts que beaucoup de gens font pour justifier les danses, disent : « Nous sommes dans un siècle si débordé, qu’il n’y a rien de si louable qui ne soit condamné, ni si détestable qui ne soit approuvé ; mais pour tout cela jamais mensonge ne deviendra vérité, et ne doivent les vrais ministres et pasteurs être moins courageux à maintenir la vérité de l’Eglise, que ceux-là sont effrontés à l’assaillir. » En conséquence, ils déclarent qu’il a été avisé entre eux, « être très-nécessaire de mettre ce traité au jour, pour affermir dans le bien ceux qui ne sont pas encore adonnés au mal ; pour ramener au bon chemin ceux qui, s’étant égarés, se rendent toutefois dociles et capables de raison, et pour convaincre les plus incorrigibles et opiniâtres, afin de les retrancher du troupeau et les tenir pour tels, non pas qu’ils se disent, mais qu’ils sont à la vérité, faisant profession de connoître Dieu, dit l’Apôtre, mais le reniant par leurs œuvres. » chapitre II. […] Ceux qui conservent une lumière plus pure, sont en si petit nombre et ont si peu d’autorité, qu’ils ne peuvent s’opposer à la chute générale des mœurs ; et qu’ils s’estiment heureux s’il leur est permis de vivre en particulier selon les maximes dont le siècle est ennemi : encore leur échappe-t-il souvent, ou par surprise ou par une lâche complaisance pour l’opinion des autres, qui a de secrètes racines dans le cœur, de louer ce qui ne mérite que des larmes, et d’approuver ce que Dieu condamne. » Cette réflexion si lumineuse ne peut-elle pas s’appliquer fort naturellement aux danses, qui paroissent à beaucoup de gens un divertissement permis, et dont en conséquence ils prennent la défense, parce que, pour me servir des paroles de ce savant auteur, elles contribuent à la douceur et aux délices de la vie , et que volontiers on appelle bon tout ce qui plaît, pourvu qu’il n’ait rien de grossièrement mauvais, quoiqu’il soit réellement condamnable selon les principes de la bonne morale, et au jugement de la vérité éternelle ?

124. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XI » pp. 148-166

Rien de plus bizarre que l’aspect de ces gens, élégamment vêtus, ornés de gants irréprochables, installés pour toute une soirée dans cette loge enfumée et malsaine.

125. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VIII. Ballerines étrangères. » pp. 176-189

Tous les personnages de ce ballet hindou, avaient des noms en a. ainsi qu’il convient à des gens qui ont figuré dans le Ramayana et dans le Mahâbhârata.

126. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

Enfin quand la Musique se perfectionna dans la Grèce, et qu’on employa la lyre dans les festins, il n’y eut plus, disent les trois écrivains déjà cités, que les habiles gens qui fussent en état de chanter à table, du moins en s’accompagnant de la lyre ; les autres contraints de s’en tenir à la branche de myrte, donnèrent lieu à un proverbe grec, par lequel on disait qu’un homme chantait au myrte, quand on le voulait taxer d’ignorance. […] Lorsque les enfants viennent à exprimer leurs sensations par des mots, ils ne sont entendus que des gens d’une même langue, parce que les mots sont de convention, et que chaque société ou peuple a fait sur ce point des conventions particulières. […] Quinault était déchiré par les gens de lettres à la mode, et on se gardait bien de croire que ses vers pussent être bons. […] Quelques réflexions sur ce point sont seules capables de rendre très croyable ce qu’on lit dans l’histoire ancienne de la musique des Grecs : plusieurs de leurs poésies nous restent ; leur musique leur prêtait sûrement une nouvelle expression, les spectateurs d’Athènes n’étaient pas gens à se contenter à moins ; et par les parties de leurs spectacles que nous admirons encore, il est facile de nous convaincre combien devait être surprenante la beauté de leur ensemble.

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