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125. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96

Chaque ballet devroit, à mon sens, offrir une scène qui enchaînât, et qui liât intimement le premier acte avec le second, le second avec le troisième etc. ces scènes, absolument nécessaires à la marche du drame, seroient vives et animées ; les danseurs seroient forcés d’abandonner leur allure, et de prendre une ame pour les rendre avec vérité et avec précision ; ils seroient contraints d’oublier en quelque sorte leurs pieds et leurs jambes, pour penser à leur physionomie et à leurs gestes ; chaque ballet seroit le complément de l’acte, et le termineroit heureusement ; ces sujets puisés du fond même du drame, seroient écrits par le poète ; le musicien seroit chargé de les traduire avec fidélité, et les danseurs, de les réciter par le geste, et de les expliquer avec énergie.

126. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Dans le fond, sur une colline, on apercevait Prométhée au milieu du chœur des Muses et des Arts.

127. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

On accepte toujours la tabatière. » *** On se rappelle quelle catastrophe termina une carrière si heureusement commencée : Un soir de mars 1862, à une répétition de la Muette, Emma Livry voulut s’asseoir sur un praticable placé au fond du théâtre.

128. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Ses pas lourds et grossiers, dépouillés d’agrément, Font gémir le parquet ou rampent pesamment : Pour ce genre, il faudrait sur des pipeaux rustiques, Entendre fredonner quelques vieux airs gothiques, En théâtre, changer le fond de ce salon, Le jeune homme en Pierrot, et la belle en Toinon. […] « La Danse simple, qui ne demande que quelques pas, et les graces que donne la bonne éducation, suffisent pour faire le fond de ces sortes de spectacles ; et dans les occasions solennelles, il est d’une ressource aisée pour suppléer au défaut d’imagination.

129. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

Ainsi Lully appliquait tous les efforts de son génie au récitatif, qui était le grand fond de son spectacle ; ses airs de mouvement, pour peu qu’ils fussent différents de la déclamation ordinaire, faisaient une diversion agréable avec la langueur inséparable d’un trop long récitatif ; et par cette seule raison, ils étaient constamment applaudis : les acteurs les apprenaient d’ailleurs sans beaucoup de peine, et le public les retenait avec facilité.

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