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87. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Il prenait à leurs yeux les proportions d’un Prométhée dérobant le feu du ciel. […] Aux mensualités de 666 fr. 66 s’ajoutaient les feux qui étaient de 125 francs par soirée. […] Comme, dans les trois premières années de son engagement, Fanny dansa juste cent fois, les feux lui rapportèrent 12 500 francs, c’est-à-dire un peu plus de 4 000 francs par an. […] En résumé, les appointements fixes (8 000 fr.), les feux (4 000 fr.) et la représentation à bénéfice (3 000 francs), constituaient à Fanny un revenu annuel d’environ 15 000 francs. […] Charles Maurice, croyant l’occasion bonne pour faire à la fois de la politique et de la réclame, essaya de mettre le feu aux poudres.

88. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 26 janvier : Ballet de la Naissance de Vénus — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 31 janvier 1665 »

La jeune Princesse d’Elbeuf, Pour qui, feu Monsieur de Brébeuf, Comparable à défunt Pindare, Esprit aussi galant que rare Qu’il en fût dans tout l’Univers, N’aurait pas fait d’assez beaux Vers.

89. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 3 novembre : Les Amours de Diane et d’Endimion — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 14 novembre 1671 »

D’abord, au fonds d’une Spelunque, Se voit Endimion qui dort, Jouissant d’un tranquil Sort : Mais l’Amour qui veut qu’il soupire, Vient, et l’un de ses Traits lui tire, Et, par d’autres petits Amours, Lesquels volent à son secours, Ce Dieu des plaisirs, et des peines, Le fait, encor, charger de chaînes, Afin de s’assurer mieux : Mais, en voulant couronner ses feux, Il va, soudain, à la Déesse, Inspirer la même tendresse.

90. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre III. De la Danse théâtrale des Romains »

Jamais on ne la peignit avec tant de feu, avec des couleurs en même temps si douces et si vives.

91. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »

Un Philosophe moderne paraît être de ce sentiment ; et il n’en adopte point pour l’ordinaire, qu’il ne l’ait approfondi avec la sagacité de l’esprit, et qu’il ne sache le développer avec tout le feu du génie. […] Nous commençons à la varier, à y mettre un feu qu’elle n’avait pas lorsque l’Abbé Du Bos écrivait : nous apercevons déjà le bon chemin ; nous nous mettrons bientôt en marche sans doute.

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