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245. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Le maître des ballets, souvent homme-machine, bien plus accoutumé à parler aux jambes qu’à l’esprit, plus habitué aux mouvemens des pieds qu’à ceux des passions, fera agir et danser dans le même sens et de la même manière, tous les peuples de la terre.

246. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

A l’Allemagne, patrie de ma naissance, à la France, ma patrie adoptive, je dois beaucoup : mais comment pourrai-je t’exprimer, à toi, Amérique, toutes les obligations qui écrasent maintenant mon esprit et mon cœur ? […] « Les curés ont prêché, dit le New-York Herald, les vieilles filles ont déblatéré, les moralistes ont secoué la tête, mais rien n’a pu calmer cette excitation. » Devant ce paganisme victorieux les esprits moroses déposèrent les armes. […] Des projets confus et contradictoires se succédaient dans son esprit.

247. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

voilà ce qui résonne, ce qui vibre au fond de chaque cœur, ce qui remplit encore à présent les esprits, les yeux, les rêves, les souvenirs de Moscou tout entier. […] Le sceau des Esprits purs, qui s’était effacé, est imprimé de nouveau sur son front. […] Un destin propice lui conserva jusqu’à son heure suprême la beauté des traits, la grâce des mouvements, la vivacité de l’esprit, une bonne humeur inaltérable, et retint autour d’elle de fidèles amitiés.

248. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

La belle Louise Duvernay fut habillée pour 49 fr. 50, et six esprits de l’air, Mlles Julia, Fitzjames, Ropiquet, Benard, Danse et Forster, pour un total de 418 fr. 70. […] Nous nous étonnons, quand nous lisons son article vide et prétentieux, que nos aïeuls aient pu goûter cette sentimentalité rance et prendre pour de la fantaisie les sautillements d’un esprit qui papillonnait autour du sujet, sans jamais en toucher le fond.

249. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97

Nous l’attendions avec la curiosité la plus fébrile, car la divine Sarah n’était pas un être comme nous autres ; c’était un esprit doué de génie.

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