On en représenta un de cette espèce, pour célébrer le Mariage du prince Palatin du Rhin avec la princesse d’Angleterre. […] Ces Ballets étaient encore d’une espèce différente des Ballets Moraux, dont j’ai parlé au Chapitre VI.
Ce sont des espèces d’extraits de pièces dramatiques, dans les quels je me suis borné à suivre et à indiquer les différentes situations des personnages. […] Je pense que le lecteur ne jugera pas à la rigueur cette espèce d’ouvrage.
Cette fête avait été établie, afin de cimenter entre les Chrétiens qui avaient abandonné le Judaïsme et le Paganisme une espèce d’alliance. […] Mais les PP. de l’Eglise, en déclamant avec la plus grande force contre ces exercices scandaleux, parlent toujours avec une espèce de vénération de la danse sacrée. […] Après le festin le son de plusieurs instruments réunis invitait les convives à de nouveaux plaisirs ; ils dansaient des danses de divers genres : c’étaient des espèces de bals où éclataient la joie, la magnificence et l’adresse. […] Le peuple, les magistrats, la noblesse confondus et réunis par la joie générale, semblaient ne composer qu’une seule famille ; ils étaient tous parés de rameaux naissants : être sans cette marque distinctive de la fête, aurait été une espèce d’infamie. […] Leur habillement d’une riche broderie d’or, était couvert d’une espèce de cuirasse d’airain : ils portaient le javelot d’une main et le bouclier de l’autre.
Lucien nous a même laissé un Traité de cet Art célèbre, qu’on peut regarder comme une espèce de Poétique des Danses Pantomimes, quoiqu’il soit imparfait. […] Cesmouvements, ces gestes devaient former, pour ainsi dire, un discours suivi : c’était une espèce de Déclamation, faite pour les yeux, dont on rendait l’intelligence plus aisée aux Spectateurs par le moyen de la Musique qui variait ses sons, suivant que l’Acteur Pantomime avait dessein d’exprimer l’amour ou la haine, la fureur ou le désespoir. […] La terreur nous fait plaisir aux Tragédies, nous y pleurons avec une espèce de sensibilité douce qui nous charme.
La Reine Catherine de Médicis porta ce genre à la Cour de France, et ne l’y fit servir qu’à une espèce de manège domestique. […] Il établit chez lui une espèce d’Académie de Musique, où on exécuta des compositions imitées de celles que Baïf avait entendues à Venise.