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7. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1667 — Début mars : Mascarade — La Muse de la Cour à Monseigneur le Dauphin d’Adrien Perdou de Subligny — Subligny, quatrième semaine, lettre du 3 mars 1667 »

La Mascarade est belle et très digne de lui.

8. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1663 — 7 août : Ballet de la Vérité, accompagnant la tragédie de collège Thésée — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 11 août 1663 »

Plus de six mille Hommes, que Femmes, Dont étaient plusieurs belles Dames Dignes de respect et d’amour, Et maints grands Seigneurs de la Cour, Seigneurs de très rare mérite, Furent voir la Pièce susdite Avec un concours merveilleux, Même, jusqu’à des Cordons Bleus.

9. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 12 juin 1667 »

Oui, foi de sincère Mortel ; Et, si vous allez à l’HÔTEL,80 Vous y verrez plusieurs ENTRÉES, Toutes dignes d’être admirées, De son dernier BALLET ROYAL, Si galant et si jovial, Avec diverses Mélodies Et mêmes les deux COMÉDIES Qu’y joignit le tendre QUINAULT, Où la TROUPE fait ce qu’il faut Et ravit, par maintes Merveilles, Les Yeux ensemble et les Oreilles.

10. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « A Madame la marqvise de Bvckingham, &c. » p. 52

Toute sa felicité (Madame) depend du bon accueil que vostre grandeur luy fera, & la mienne du temps auquel ie pourray contribuer à la recognoissance de vos perfections quelque preuue plus digne de sa qualité, MADAME, De vostre tres-humble & tres-obeissant seruiteur.

11. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — Début septembre (le 2 ?) : Remèdes à tous maux — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 8 septembre 1668 »

Robinet, lettre du 8 septembre 1668 Nos COMIQUES ITALIENS, Toujours de risibles Chrétiens, Et féconds en Pièces nouvelles, Qui sont magnifiques et belles, En ont une sur le Tapis (C’est sur la Scène que je dis), Qui ne doit rien à ses Aînées, Qu’en leur temps j’ai si bien prônées, Soit pour les changements divers, Pour les Ballets, pour les Concerts, Les Jardins les Architectures, Les Perspectives, les Peintures Et les risibles Incidents, Qui, sans fin, font montrer les Dents Et rire à gorge déployée ; Car toute la Troupe enjouée Y fait des MIRABILIA, Hors la charmante OLARIA, Qui n’a nul rôle en cette Pièce, Féconde Source de Liesse, Et dont le Titre, en quatre mots, Est : LES REMÈDES À TOUS MAUX, Dont j’espère, en quelque autre Épître, Faire un plus digne et grand Chapitre.

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