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100. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

La fête du moment n’était qu’un prétexte respectable, pour procurer à jamais aux Beaux-Arts un asile digne d’eux, dans une cour qui les connaît et qui les aime. […] Le théâtre du manège fournit encore à M. le duc de Gesvres des ressources dignes de son goût et de celui d’une cour éclairée. […] Voici celles qu’il déploya aux yeux les plus dignes de les admirer. […] L’avantage de cette situation avait animé l’architecte à rendre ce morceau d’architecture digne des regards de l’auguste princesse pour laquelle il était destiné. […] Après ce récit la suite de Terpsichore se montra digne d’être amenée par une muse.

101. (1921) Quelques lettres inédites de célébrités chorégraphiques pp. 222-226

Je demande à vous, Citoyen Conseiller d’État, je demande au Gouvernement, ce que tous mes confrères ont dans tous les pays étrangers, c’est-à-dire à être nommé Maître des Ballets en chef et sans partage des Théâtres du Gouvernement français, ou si je n’en suis pas jugé digne, je demande une retraite honorable, et telle que peut la mériter un homme qui a servi trente ans son pays de toutes les manières qui peuvent avoir rapport à l’art qu’il exerce et par tous les sacrifices qui ont été à son pouvoir.

102. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20

Leurs opinions divergentes se heurtent, et se brisent, sans produire la moindre étincelle, et ne nous offrent enfin que des conjectures vagues peu dignes de nous instruire, et de nous convaincre.

103. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128

Je considere toutes les productions de ce genre dans les différentes Cours de l’Europe, comme des ombres incomplettes de ce qu’elles sont aujourd’hui & de ce qu’elles pourront être un jour ; j’imagine que c’est à tort que l’on a donné ce nom à des Spectacles somptueux, à des Fêtes éclatantes qui réunissoient tout à la fois la magnificence des décorations, le merveilleux des machines, la richesse des vêtements, la pompe du costume, les charmes de la Poésie, de la Musique & de la Déclamation, le séduisant des voix, le brillant de l’artifice & de l’illumination, l’agrément de la Danse & des Ballets, l’amusement des Sauts périlleux & des tours de force : toutes ces parties détachées forment autant de Spectacles différents ; ces mêmes parties réunies en composent un digne des plus grands Rois.

104. (1852) Tableau de Paris. Chapitre XII « [Chapitre XII. Extrait] » pp. 104-108

De seize ouvrages envoyés au concours en 1788, aucun ne fut jugé digne de l’admission.

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