Sans doute on avait des défauts à lui reprocher ; on pouvait être scandalisé des désordres de sa vie ; on pouvait rire de certaines de ses faiblesses, par exemple de sa vanité naïve ou de la peur atroce qu’il avait de la mort. […] Il ne fait qu’indiquer le défaut de la cuirasse.
Mais considère cette parfaite procession de l’Athikté, sur le sol sans défaut, libre, net, et à peine élastique.
L’ouvrage de Nourrit et de Schneitzhoëffer lui forgeait des qualités avec ses défauts : elle était maigre, il en faisait une ombre, il la condensait en vapeur, il la promenait sur le lac bleuâtre du décor et sous l’écume de la cascade comme un flocon de brume soulevée par le vent !
Si après ce premier mouvement on regarde les effets qu’elle produit sur l’esprit, il faut tomber d’accord que la Poésie, comme la Peinture, a la propriété d’instruire ; mais celle-ci le fait plus généralement ; elle instruit les ignorans aussi-bien que les doctes ; nous voyons même dans l’Histoire de la Conquête du Méxique, que ces peuples n’ayant pas l’usage de l’écriture, envoyoient des relations en peinture de ce qui se passoit dans le Royaume d’une Province à l’autre, par l’expression de la Peinture dont ils avoient l’usage au défaut de l’écriture ; desorte que sans ce secours il est difficile de bien pénétrer dans le reste des Arts, parce qu’ils ont besoin de figures démonstratives pour être bien entendus.
[voir Traité historique, IIe partie, livre III, chap. 2, « Des Fêtes du même genre dans les autres Cours de l’Europe »] Ce Durand, courtisan sans talents d’un très grand ministre, en qui le défaut de goût n’était peut-être que celui de son siècle, avait imaginé et conduit le plus grand nombre des fêtes de la cour de Louis XIII. […] Pour éviter cette difformité et corriger le défaut de symétrie, on y éleva en peinture le pendant de la maison de la droite ; et entre les deux on forma une grande arcade, au-dessus de laquelle les derniers étages de ces deux maisons étaient prolongés, de façon qu’ils s’y réunissaient, et que par leur ensemble elles présentaient un palais de marbre lapis et bronze, richement orné de peintures et dorures, avec les armes de France et d’Espagne accompagnées de plusieurs trophées et attributs relatifs à la fête.