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136. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

On aime à voir quelle influence cette scène a exercée à des époques différentes sur l’esprit public ; on aime à reconnaître comment, à son tour, elle a reproduit les impressions qu’elle recevait des faits et des hommes, et si, tout à coup, des descriptions brillantes, pénétrées, pour ainsi dire, de voluptueuses souvenances, de pompeux récits, de mots piquans, d’anecdotes et d’annales tour-à-tour graves, spirituelles et débauchées, se mêlent aux premiers matériaux ; si les arts, dans toutes leurs ramifications, jettent leur propre histoire au sein de ces archives, est-il une tâche qui promette plus de plaisir dans son accomplissement, et plus de charmes dans les résultats qu’elle doit produire ? […] Elle ressembla à toutes les apothéoses et à toutes les inaugurations ; on chanta des chœurs : Le digne ami du peuple et l’émule des mœurs Sont tombés sous les coups d’un glaive sanguinaire, Marat, Marat n’est plus !

137. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

Ce fut un coup mortel porté au théâtre An der Wien.

138. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

On le vit un jour la main appuyée sur le front, l’œil fixe, le corps immobile et dans l’attitude d’une méditation profonde, s’écrier tout à coup, en voyant danser son écolière : Que de choses dans un menuet ! […] Marcel le regarde, et s’écrie tout à coup : « Monsieur, l’on saute dans les autres pays ; mais on ne Danse qu’à Paris ».

139. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269

D’ailleurs la Peinture se dévelope, & nous éclaire en se faisant voir tout d’un coup ; la Poésie ne va à son but & ne produit son effet qu’en faisant succeder une chose à une autre : or ce qui est serré est bien plus agréable, dit Aristote, & touche bien plus vivement que tout ce qui est diffus.

140. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Adieu, toi que j’aime d’un amour inexprimable ; je ne veux point, par mes larmes amères, amollir ton âme céleste ; je ne veux pas m’anéantir moi-même dans un gouffre de tristesse ; je veux vivre, de même que toi tu vis, et, avec mon amour, braver tous les coups du destin, la mort même.

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