Ils assistent, direz-vous, aux répétitions, j’en conviens ; mais ils donnent moins de préceptes, que de conseils. […] Je conviendrai que l’exécution mécanique de cet art est portée à un dégré de perfection qui ne laisse rien à desirer : j’ajouterai même qu’elle a souvent des graces, de la noblesse ; mais ce n’est qu’une partie des qualités qu’elle doit avoir.
On me dira, sans doute, que le peuple, est curieux ; je le sai, qu’il veut tout voir, j’en conviens ; mais il est des moyens de satisfaire ce sentiment impérieux, sans confusion, sans embarras. […] Vous conviendrez que rien au monde ne peut être comparé à ce vaste plan, que l’on nommeroit le miracle des arts.
Ils assistent, direz-vous, aux répétitions ; j’en conviens, mais ils donnent moins de préceptes que de conseils. […] Je conviendrai que l’exécution méchanique de cet Art est portée à un degré de perfection qui ne laisse rien à desirer ; j’ajouterai même qu’elle a quelquefois des graces, mais la grace n’est qu’une petite partie des qualités qu’elle doit avoir.
Je conviens que l’idolâtrie n’ayant plus lieu parmi nous, les danses d’aujourd’hui n’en sont pas une suite ; mais outre que l’origine qu’elles ont eue, puisqu’on reconnoît qu’elles ont été établies d’abord pour honorer les fausses divinités, devoit seule suffire pour en inspirer de l’éloignement à des chrétiens, ces danses n’étoient infectées d’idolâtrie, que parce qu’elles venoient après les sacrifices offerts aux idoles, et non pas qu’elles fussent elles-mêmes mêlées à un culte idolâtre : aussi, cette raison n’entroit pour rien dans les motifs par lesquels les saints Pères de l’Eglise attaquoient la danse. […] Et si l’on convient que le conseil de ce saint n’est ni pratiqué, ni même praticable, ce qu’il paroît dire de favorable aux danses ne tombe-t-il pas de lui-même ?
Si les grandes passions conviennent à la tragédie, elles ne sont pas moins nécessaires au genre pantomime. […] Il faut convenir néanmoins que l’on rencontre quelquefois dans ces sortes de compositions, des beautés de détail, et quelque éteincelles de génie ; mais il en est très-peu qui forment un tout et un ensemble.